Fruits à noyau - Vallée du Rhône
Bergeval, la star montante

Bergeval sera cette année la star montante des vergers d’abricots de la Vallée du Rhône. Obtention de l’Inra en 2000, cette variété est un croisement entre Bergeron et Orangered. Elle est rustique et autofertile, donc assure une régularité des volumes d’une année sur l’autre, accidents climatiques exceptés. L’abricot Bergeval présente une robe orangée teintée de reflets rouges en sur-impression répondant aux attentes des consommateurs. En bouche, cet abricot est à la fois ferme, juteux et croquant, le tout servi par un équilibre sucre/acidité et un arôme fruité très prononcé. Côté calibre, les 2A ou 3A sont dominants (près de 80 % de la production). Dernière variété créée, elle se rapproche de la seconde place des variétés les plus plantées en France. La Vallée du Rhône – qui revendique la paternité de Bergeval – compte près de 500 ha. Loin de Bergeron, sa superficie se rapproche d’Orangered (700 ha). L’entrée progressive des vergers peut permettre d’estimer un doublement de la production cette année, soit 500 à 600 t, ce qui donnera une réelle lisibilité aux consommateurs. L’ambition ? Assurer la continuité de la saison de production (précisément entre Orangered et Bergeron) avec un fruit qualitatif qui a pris le meilleur des précédents. Au niveau commercial, le Bergeval demande de l’attention à la mise en rayon, pour assurer le réachat, mais n’est pas plus exigeant que ses compétiteurs. Sa commercialisation est assurée par Les Vergers de l’Hermitage, le Domaine de Marcerolles, le Comptoir Rhodanien, Val Qui Rit, Fruits 2000 Ardèche, Fruits Union, les Fruitiers Dauphinois, Rüegg, HDC Lamotte et les Vergers Réunis. Cette année, ces opérateurs se sont mobilisés pour faire connaître Bergeval en éditant à plus de 500 exemplaires “Le Petit journal de Bergeval”, envoyé à l’ensemble de la distribution.