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Bananes : mise au point des producteurs africains

Dans un communiqué commun, l’Ocab et l’Assobacam dénoncent “les informations tendancieuses laissant apparaître, dans la perspective du passage à un système uniquement tarifaire […], qu’un tarif douanier élevé se traduirait par un avantage donné à l’Afrique (Cameroun et Côte d’Ivoire) et un déplacement de la production de la zone dollar vers lesdits pays qui disposeraient de ressources en terre quasi illimitées et d’un niveau de productivité particulièrement élevé”. “Ces informations, poursuit le communiqué, ont pour objectif non avoué la marginalisation, voire l’éviction des productions ACP en général et africaines en particulier.” Les deux associations ivoiriennes et camerounaises de producteurs rappellent que le problème de la disponibilité et de la propriété des terres freine le décollage économique du continent africain et que ce problème “est à l’origine de conflits armés” dans de nombreux pays. Cette indisponibilité des terres explique le fait qu’au Cameroun et en Côte d’Ivoire, les superficies en productions sont “restées quasi constantes ces dernières années”. L’évolution enregistrée au cours de la décennie 1990-2000 ne serait que le “retour à des surfaces qui furent historiquement celles de la production bananière dans ces deux pays “.

L’Assobacam et l’Ocab ajoutent que “le marché européen est le seul espoir de débouché pour la banane africaine” Ils estiment que dans le cadre d’un système uniquement tarifaire, le droit de douane pour la banane dollar, ne pourrait pas être inférieur à une fourchette comprise entre 220 et 205 E la tonne. Les deux associations “appellent de tous leurs vœux la mise en place dans les délais aussi brefs que possibles” de ce système uniquement tarifaire.

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