D'une semaine à l'autre
Bananes, fraises, transition énergétique et contrats d'objectifs...
FranceAgriMer : Le Foll signe le contrat d'objectifs

Le 23 février, Stéphane Le Foll a signé le contrat d'objectifs et de performance de FranceAgriMer pour la période 2015-2017. L'établissement se voit confier trois missions : l'expertise économique, l'animation du débat d'orientation au sein des filières et la mise en œuvre d'outils d'accompagnement des projets économiques des filières.
Signature du contrat d'objectifs de l'InaoStéphane Le Foll et le président de l'Inao Jean-Charles Arnaud ont signé le contrat d'objectifs et de performance 2015-2017 de l'Inao. Celui-ci renforce le soutien aux signes officiels de l'origine et de la qualité et les procédures d'instruction des dossiers. Avec la loi d'avenir, l'Inao a de nouvelles prérogatives : droit d'opposition aux marques, protection renforcée des terres porteuses de signes... Le dispositif de contrôle est renforcé.
Signature des premiers GIEEManuel Valls et Stéphane Le Foll ont signé les cinq premiers projets GIEE reconnus en Poitou-Charentes et Champagne-Ardenne le 23 février.
Le gouvernement veut faire de l'éducation à l'alimentation une prioritéLe 24 février, Najat Vallaud-Belkacem et Stéphane Le Foll ont réaffirmé l'importance de l'éducation à l'alimentation des jeunes. Cela figurera explicitement dans les instructions aux recteurs d'académies pour la rentrée scolaire et un centre recensant les outils pédagogiques existants sera créé.
Climat : Sésame 3 réfléchit aux outils de transitionLe 23 février, le séminaire Sésame 3 a débattu sur la sécurité alimentaire en Méditerranée et en Afrique de l'Ouest dans un contexte de changement climatique. Pour Stéphane Le Foll, la transition passe par « une coopération entre pays, la formation et la recherche, l'agroécologie, la transformation pour éviter le gaspillage. » Christian Rousseau (Vivescia) insiste sur la santé des sols et Cosimo Lacirignola (Ciheam) veut lutter contre « le gaspillage des connaissances ».
Biocoop pour la première fois au Salon de l'agriculture… depuis dix-huit ansBiocoop a exposé au Salon de l'agriculture, une première depuis 1997. L'objectif était de faire connaître le bio aux jeunes, ainsi que la marque face à une concurrence accrue des autres magasins spécialisés. L'enseigne développe sa présence sur les événements grand public. Une campagne de communication est prévue dès avril, centrée sur les producteurs et le commerce équitable Nord-Nord.
Premières gariguettes à Rungis signées RougelineLe 5 mars, Rougeline annonçait l'arrivée des premières gariguettes françaises à Rungis. L'opération s'est déroulée dans les pavillons A2, B2, C2, D2 et E2 en présence des producteurs du “Sud de la France”. Le groupe coopératif Rougeline prévoit une récolte de fraise de 2 700 t en 2015.
Andes récompenséDans la catégorie des produits lauréats du concours général agricole des jus de fruits et nectars, Andes est distingué. C'est un jus de pomme à la marque Le verger de Marianne qui se voit porteur d'une médaille d'argent.
Un livret d'épargne pour les jeunes qui veulent s'installerLes JA et le Crédit Agricole ont lancé le livret d'épargne Projet Agri, un plan d'épargne logement spécifique au secteur agricole. Un jeune encore en études pourra épargner pour sa future installation.
La banane française sur tous les segmentsLa communication Banane française de l'UGPBAN (cf. fld hebdo du 4 mars 2015) sera en test de mai à l'automne, dans les magasins pilotes des GMS. Un ruban bleu-blanc-rouge habillera une main de 3 à 6 fruits, « ce qui permettra de réduire la casse en magasin et de rendre plus repérable l'origine, explique Philippe Ruelle, directeur général. On voudrait savoir si, avec cette offre plus visible, le consommateur achète consciemment la banane française. » 15 000 colis par semaine (sur 300 000 au total) seront “enrubannés” à Dunkerque, sur une chaîne de conditionnement spécifiquement mise en place. Si le test est concluant, un large plan merchandising sera mis en place pour rendre le rayon plus attractif pour la banane française. En parallèle, l'UGPBAN a lancé la banane vendue à l'unité dans un emballage fraîcheur affichant un drapeau français. Elle est vendue entre 1 € et 1,20 € sur les segments du snacking (stations service, gare, aéroports, Thalys...). «C'est une manière de valoriser le produit et c'est surtout un vecteur d'image très important. La banane française doit être sur tous les segments, même de niche. »