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Guadeloupe
Banane et melon : comment la tempête Fiona a impacté la Guadeloupe?

La tempête Fiona a durement frappé la Guadeloupe mi-septembre. L'heure est aux premières estimations des dégâts. Le point pour la banane et le melon.

Une bananeraie en Guadeloupe en avril 2018. Archives FLD
© Julia Commandeur - FLD

La Guadeloupe a été très touchée par le passage de la tempête Fiona qui a causé d’importantes inondations et fait un mort dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 septembre. Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé, dimanche 18 septembre, que l’état de catastrophe naturelle serait reconnu en « fin de semaine prochaine » en Guadeloupe.

C'est principalement sur Basse-Terre que se concentrent les dégâts, Basse-Terre qui est la zone principale de la culture bananière en Guadeloupe.

Contacté par FLD, Pierre Monteux, directeur de l'UGPBAN, confirme que la Martinique n'a pas été touchée. Sur la Guadeloupe en revanche, il détaille : « Les dégâts sont importants mais plus sur un plan logistique et technique : routes détériorées, accès à l’eau difficile voire même interrompu -et on en a besoin pour la banane-, usine de fabrication de cartons hors service pour plusieurs semaines … S’agissant des plantations, on estime les pertes autour de 20 %, ce qui va générer une légère baisse de production pour les semaines et mois à venir. »

Pour Grande-Terre, le nord-est de l'île, zone du melon, les dégâts seraient limités, selon les premiers échos qu'en a eu Joël Boyer, de l'entreprise éponyme. « Les réserves en eau auraient même été refaites. » De bon augure donc pour le melon Philibon, dont les plantations se font habituellement fin novembre pour une saison commerciale de février à avril.

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