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Offre bio
Avec une production en hausse, la pomme de terre bio a de bonnes perspectives

Deux circuits de distribution pour deux types de consommateurs se dessinent dans l’offre bio. Un risque de surproduction serait envisagé dans les cinq ans. La filière devra s’organiser.

 Selon une étude réalisée par AND pour le CNIPT, la production bio de pommes de terre a vu ses surfaces de plein champ doubler en l’espace de cinq ans pour atteindre les 1 500 ha en 2011. A elles seules trois régions totalisent 45 % de la surface : Bretagne, Centre et Nord-Pas-de-Calais. En volumes, la pomme de terre bio représentait 35 800 t en 2011 (à comparer aux 5,5 millions de tonnes de production conventionnelle). Côté commercialisation, la GMS domine avec 13 100 t, les magasins spécialisés avec 8 700 t et la vente directe totalisant 12 000 t. Cependant, il existe deux voies de distribution pour deux types de consommateurs : magasins spécialisés et GMS. Si la pomme de terre n’est pas considérée comme un produit phare chez les spécialistes du bio, ce n’est pas du tout le cas en GMS où elle constitue un produit incontournable d’un rayon bio de faible envergure. L’offre dans ce cas est proche de celle du conventionnel : filets de pommes de terre lavées (1,5 kg et 2,5 kg) majoritairement à chair ferme (Ditta, Nicola, Allians et Charlotte), le prix étant souvent multiplié par deux comparé au conventionnel. En magasins spécialisés bio, la pomme de terre est vendue brossée et en vrac. Les brossées constituant un atout pour ce circuit. Les consommateurs n’étant pas regardants sur les défauts visuels des pommes de terre, le gaspi est limité et les jonctions entre deux campagnes françaises sont ainsi possibles. Les fournisseurs sont généralement d’OP bio ou de producteurs locaux. Enfin, la primeur aurait de belles opportunités, le risque mildiou étant contourné et la question du stockage ne se posant plus. L’étude globale est disponible sur cnipt.fr

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