Bretagne
Avec un bilan favorable en 2013, la Sica Saint-Pol attend son nouveau président
Le 15 mars, la Sica Saint-Pol tenait son assemblée générale. Une réunion plutôt atypique puisqu'elle clôt un mandat de dix ans sous la présidence de Pierre Bihan-Poudec.
La gamme de légumes s'étoffe (bio, légumes oubliés, fraises etc.) et représente 30 % du chiffre d'affaires de la Sica (240 millions d'euros).
C'était la dernière assemblée générale de la Sica Saint-Pol à laquelle présidait Pierre Bihan-Poudec. En effet, dès le 19 mars, le conseil d'administration de la Sica élira un nouveau président. « 2014 s'annonce moins bonne que 2013, a annoncé Pierre Bihan-Poudec en marge de l'assemblée générale de la Sica. Il n'y a pas eu d'hiver et la consommation est atone provoquant des prix extrêmement bas. » L'année 2013 se découpe en deux parties pour la Sica, les légumes de plein champ avec une campagne favorable, tous les marchés crucifères se sont bien comportés. En revanche pour les cultures sous abri, 2013 a marqué le pas. Le printemps a entraîné des retards de campagne, en tomate en particulier en septembre/octobre. Il y a évidemment la question de l'énergie. « Le gaz a augmenté de 15 % en deux ans, explique Pierre Bihan-Poudec. Nous sommes loin du compte de nos voisins belges et hollandais dont l'activité est favorisée car la politique énergétique est différente de la nôtre. » La question des nouvelles stations de conditionnement est évidemment au cœur des débats. « Nous attendons les municipales à Saint-Pol. Ce sera la révision du PLU : l'enquête sera faite en mai prochain, le PLU devra être promulgué à l'automne, ensuite il faudra un an de travaux pour voir les nouvelles stations sortir de terre. » Des avancées sont à noter sur les dossiers informatique type RFID (puce dans les emballages bois) et ERP limitant le personnel de manutention. En revanche, cela permettra de développer les offres UVC pour répondre à la demande du drive. Sur le dossier Combiwest, la plus grande difficulté porte sur l'affectation des sillons RFF. Et pour l'écotaxe, « c'est une flagornerie pour boucler le déficit de la SNCF », ajoute-t-il. Quant aux stations d'expérimentation et la nouvelle association « on ne voit pas trop l'intérêt, elles sont toutes différentes, nous voulons garder notre outil », martèle-t-il. Sur l'AEOP Freshcoop, dont le siège social est basé à Louvain (Belgique), un groupe suédois est entré à l'automne. Et en France, Freshcoop a des contacts dans le Nord, en particulier en chou-fleur.