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Retour d'Assemblée générale
Avec Pom'Alliance, CapSeine est confronté aux dures réalités de la pomme de terre

Désormais propriétaire de Pom'Alliance, le groupe coopératif normand CapSeine veut être force de proposition dans une filière en proie à une rare surproduction.

Il n'existe pas d'outils facilement transposables des céréales à la pomme de terre.

CapSeine découvre la filière pommes de terre. L'un des principaux collecteurs de céréales (1,6  Mt/an), qui pèse 959  M€ de chiffre d'affaires avec 1 134  collaborateurs, ne s'attendait pas à devoir gérer une filière aussi complexe en faisant l'acquisition de Pom'Alliance, numéro un de la pomme de terre en France. Et ceci d'autant plus que cette cession entre le fonds LBO France et le groupe coopératif de Seine-Maritime s'est finalisée en octobre 2013, à un moment où le marché de la pomme de terre de consommation devenait des plus perturbés. Pom'Alliance a dû faire face à « une campagne difficile dans la deuxième partie de la campagne 2013-2014 et doit affronter une campagne 2014-2015 épouvantablement compliquée ». En marge de l'assemblée générale du 5 décembre, Patrick Aps, directeur général de CapSeine, ne cachait pas son inquiétude et « sa réelle préoccupation », à l'image des opérateurs de la filière. Pour autant, CapSeine ne baisse pas les bras et propose à ses producteurs de transposer au secteur de la pomme de terre les outils « qui ont fait leurs preuves en matière de gestion de risques en céréales ». « Nous sommes dans une phase de recherche, de corrélation entre les marchés céréales et pommes de terre », explique Patrick Aps. Le directeur général de CapSeine a compris qu'il n'existait pas d'outils facilement transposables des céréales à la pomme de terre. Il doit aussi commencer à discerner les subtilités qui différencient le céréalier du “pata-tier”… « On a repensé notre offre d'achats qui nous exposait beaucoup trop à la volatilité des marchés, explique-t-il. On a proposé aux producteurs différents modèles, du plus sécurisé au plus exposé. » D'où les trois offres disponibles dès la prochaine campagne. Celle qui garantit un prix minimum sur une partie de la récolte, le reste étant garanti par un prix acompte et complément de prix (Pom Duo). La deuxième offre permet au producteur « de marquer quand il le souhaite » (Pom Quatro). La troisième permet d'obtenir un prix de marché (Pom Spot). « Après avoir construit ces outils, les avoir proposé aux producteurs, nous voulons partager avec nos partenaires de la filière », confie Patrick Aps. Il lui faudra de la persuasion pour convaincre ses pairs.

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