Entreprises
Avec la reprise de deux sociétés, Sikig se développe et complète sa couverture nationale
Avec le rachat d’une entreprise de Marmande et les kiwis landais de la société Georges Helfer, le groupe Sikig porte son potentiel de Hayward à près de 12 000 t.
Sikig est en train de finaliser le rachat d’une entreprise privée de Marmande (Lot-et-Garonne), « dans le métier depuis plus de quarante ans et qui travaillait surtout sur les marchés français et européen », confie Julien Pédelucq, PDG du groupe Sikig. A la clé, près de 2 200 t de kiwis produits par trente-cinq producteurs. Ce rachat vient après l’accord passé avec la société Georges Helfer France. Le groupe Georges Helfer avait « des vergers et une demi-douzaine de producteurs dans la zone Adour, dont il traitait lui-même les kiwis à Plan d’Orgon (Bouches-du-Rhône) ». Ces « près de 1 200 t supplémentaires » viennent grossir les volumes en provenance de l’Adour et permettent de fournir les façades Sud-Est et Nord-Est de la France avec une plus grande cohérence, puisque Helfer France a mis sa station de Plan d’Orgon à disposition de Sikig. Ce développement va permettre au groupe d’appuyer sa logistique sur trois stations : Port de Lanne (Landes), Marmande et Plan d’Orgon que Julien Pédelucq veut « spécialiser par client et par destination ». Dès la récolte 2012, « une année basse, avec de l’ordre de 10 000 t de kiwis Hayward », les volumes de Helfer France et de la société marmandaise ont rejoint la production de Sikig qui prévoit un chiffre d’affaires de l’ordre de 17 M€ sur cet exercice. « Cette stratégie de développement externe va nous permettre d’accéder à une nouvelle zone de production, la Vallée de la Garonne, qui semble moins sensible au PSA, car moins humide que l’Adour », explique Julien Pédelucq. Sur la dernière récolte, 750 t de “l’ancien jaune” constituent l’une des dernières livraisons de cette variété sensible. « L’intégralité des 100 ha va être surgreffée en G3 – Sungold de son nom commercial – qui s’annonce plus tolérant à la maladie », annonce Julien Pédelucq. Après cette opération, ce seraient à terme « au minimum 4 000 t de kiwis jaunes » qui pourraient être produites à la fin 2016, avec une montée en puissance à partir de 2014. « Si tout va bien. »