Expérimentation
Avec Invenio, la filière fruits et légumes a fait « le bon choix »
La restructuration de l’expérimentation est aujourd’hui jugée positivement en Aquitaine… qui se sent un peu seule dans cette démarche.
« Nous avons fait le choix en Aquitaine-Limousin de préparer la réforme des centres d’expérimentation qui, finalement, n’a pas eu lieu. J’espère que nous ne nous sommes pas trompés. Si Invenio ne reste pas seul, j’en suis sûr ». Vincent Schieber, le président d’Invenio, regrette que la réforme qui prévoyait treize centres (il en reste une quarantaine) n’ait pas abouti : il en attendait « plus de clarté sur le financement des centres ». « Notre projet est en attente que d’autres producteurs nous rejoignent, soit dans les pôles actuels, soit dans de nouveaux pôles », ajoute-t-il. Il en appelle à d’éventuels partenariats avec d’autres centres, « notamment sur des compétences que l’INRA ne met plus à notre disposition », même au niveau de la recherche fondamentale.
Toutefois Vincent Schieber se félicite du résultat de cette restructuration anticipée en Aquitaine : « On est parti dans une dynamique positive. »
Invenio est l’une des “boîtes à outils” de la gouvernance de la filière fruits et légumes en Aquitaine, au même titre, par exemple, que Agriabri pour l’ingénierie financière ou l’école de dirigeants qui devrait devenir une structure autonome dans son fonctionnement à la fin de l’année. « Ce n’est pas une juxtaposition d’anciennes stations d’expérimentation », souligne Cathy Eckert, ingénieur détaché du CTIFL.
« Aujourd’hui, j’ai une équipe réduite (trente-sept salariés à plein-temps), soudée, efficace et complémentaire », souligne Vincent Schieber. Invenio compte trente-deux adhérents OP et équipementiers et trente-cinq adhérents producteurs individuels, particularité de la filière châtaigne. En 2011, le centre s’attaque à l’adhésion de membres associés.
Le budget dépasse 4 millions d’euros, dont 1,75 million de subventions. Les résultats sont « bons, techniquement et financièrement ».