Aller au contenu principal

Aux Premières assises parlementaires de la restauration collective, Bruno Le Maire est venu clôturer les débats

Le 13 avril, Valérie Boyer présidait les Premières assises parlementaires de la restauration collective à l’Assemblée nationale. Objectif : faire le point sur les avancées nutritionnelles des plats servis à la cantine. Organisées en deux tables rondes, ces rencontres ont permis d’aborder aussi bien le volet santé, avec les interventions de Philippe Houssin, directeur général de la Santé, et Jean-Pierre Giordanella, secrétaire général de la mission Plan nutrition Obésité. « Dans le cadre du PNNS, l’école est un champ d’action extrêmement important. Un milliard de repas y sont servis annuellement. L’école a donc un rôle d’exemplarité qui peut avoir des effets sur la consommation et l’achat par effet domino », a indiqué Philippe Houssin.
Pascale Briand, directrice générale de la DGAL, s’est attachée à présenter le PNA tout droit issu de la LMA. Ce plan a pour mission de relier l’agriculture et l’alimentation à d’autres secteurs comme c’est déjà le cas pour “Un fruit à la récré” avec le concours de l’Education nationale ou “Un fruit à l’hôpital” avec le ministère de la Santé. « Il s’agit d’une gouvernance complexe qui associe plus de trente directions d’administration centrale pour travailler sur “le bien manger au quotidien” en reliant les différents plans nationaux déjà mis en place (PNNS, Plan Bio, Plan circuit court, Plan national agriculture durable...). » 
Venu clôturer les débats, Bruno Le Maire s’est montré ferme quant à l’avis du CCEN. « C’est un avis consultatif et je suis déterminé à appliquer ces règles nutritionnelles obligatoires. Nous le ferons en concertation avec les élus, l’Association des maires de France (AMF), les départements. On ne peut pas reculer sur ce sujet qui, s’il n’était pas appliqué, aurait un coût de santé publique. » Il a rappelé toute l’importance de la qualité des produits agricoles, « si nous laissons filer nos producteurs, cela aura un impact sur la situation sanitaire des Français. Cela passe par une réappropriation des produits agricoles en développant l’agriculture de proximité et les circuits courts. (..) Il est donc indispensable de réformer le décret d’appel d’offres avant le mois de juillet 2011. Il est nécessaire de défendre un meilleur bilan agroenvironnemental et défendre, par là même, la qualité des produits. »

Rédaction Réussir

Les plus lus

<em class="placeholder">Un bus déposant des saisonniers agricoles dans un verger de pommiers, en région Nouvelle-Aquitaine. </em>
La Pomme du Limousin développe des dispositifs pour recruter des cueilleurs locaux en Haute-Vienne et Corrèze
Avec ses « Points pommes », ses tournées quotidiennes de bus ou encore l’aide d’Action logement, la Pomme du Limousin s…
<em class="placeholder">Tests sur pommier au CTIFL</em>
Tavelure de la pomme : le biocontrôle n'est pas encore assez efficace 
Des alternatives à la référence cuivre-soufre sont testées en station pour lutter contre la tavelure du pommier. Pour l'instant,…
<em class="placeholder">Un verger de pommiers avec certains pommiers recouverts d&#039;argile, pour les protéger des pucerons. </em>
Pomme : trois stratégies de lutte automnale contre le puceron cendré

Il est possible de s’attaquer au puceron cendré dès l’automne, par défoliation précoce ou barrières physiques, deux méthodes…

<em class="placeholder">Une table ronde sur la Structuration de l’amont, solution face à l’urgence des transitions, était organisée à l’occasion de la cérémonie des 60 ans du Cerafel.</em>
Bretagne : le Cerafel met en avant la force du collectif

Première association d'organisations de producteurs fruits et légumes en France, le Cerafel réaffirme, à l'occasion de ses 60…

<em class="placeholder">Un noyer dans un verger de noyers à Molières (Dordogne). </em>
Noix en Isère et Dordogne : face au carpocapse et à la mouche du brou, des essais de lutte alternative
Les groupes Dephy Noix de Grenoble et Noix du Sud-Ouest ont synthétisé leurs essais de lutte alternative contre le carpocapse et…
<em class="placeholder">Main tenant des prunes</em>
Une production de prune 2025 en hausse par rapport à 2024

Après une petite campagne 2024, la production 2025 reprend des couleurs, avec environ 54 000 tonnes de prunes. Décryptage…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes