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Vaucluse
Aux Jardins de la Méditerranée, aucun fruit ou légume ne se perd !

Le collectif d’associations Imagine 84 a mis en place un atelier de conditionnement “Les Jardins de la Méditerranée” destiné à approvisionner les Banques alimentaires de la région.

Si le fondement du “5 fruits et légumes par jour” est respectable, pour certaines familles, il relève du vœu pieux. Partant de ce constat, le collectif d’associations du Vaucuse Imagine 84 a mis en place un atelier de conditionnement de fruits et légumes à destination des Banques alimentaires appelé “Les Jardins de la Méditerranée”. « En 2008, nous avons distribué 74 t de fruits et légumes, 92 t en 2008 et au 1 er février de cette année, nous en étions déjà à 30 t, explique Pierre Bonnefille, le président de l’association. C’est colossal et la progression de l’économie solidaire est inquiétante. Les salariés pauvres représentent 35 % du public qui s’adresse à nous. » Le fonctionnement de l’atelier est basé sur la récupération de fruits et légumes qui sont jetés chaque jour par les producteurs, les expéditeurs, les grossistes, etc., car ils sont déclassés, hors calibres ou ont fait l’objet de refus. « Nous récupérons localement en Vaucluse et dans le Nord des Bouches-du-Rhône, souligne Nicolas Cabot, directeur de l’atelier. Nous nous chargeons de la ramasse et nous reconditionnons dans l’atelier, en filets, barquettes ou sachets. Ces produits sont ensuite expédiés vers les Banques alimentaires des départements de Vaucluse, des Bouches-du-Rhône, du Gard, de l’Hérault, des départements alpins, mais également de la Gironde, du Rhône, de la Meurthe-et-Moselle et du Cher. C’est dire que les besoins sont importants et la difficulté majeure est de sécuriser notre approvisionnement afin d’offrir une gamme la plus large possible. » L’atelier, qui est aussi un chantier de réinsertion, emploie douze personnes qui travaillent 24h/semaine et font l’objet d’un suivi social personnalisé soit pour rester dans une activité de conditionnement soit pour réaliser des projets personnels. En ce qui concerne les fruits et légumes, les besoins sont estimés à 80 à 90 t/mois pour 2009. « Nous travaillons sur un fichier et 150 entreprises ont été contactées et 13,5 % ont répondu à notre demande. » Nicolas Cabot espère un retour plus important. Il est à souligner que les dons aux Jardins de la Méditerranée ouvrent droit à une réduction d’impôts égale à 60 % du coût de la valeur marchande des produits donnés. Alors, plutôt que de jeter…

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