Aller au contenu principal

Auchan et Intermarché référencent la banane de Guadeloupe

Après le succès des tests, les planteurs de Guadeloupe passent à la vitesse supérieure. Dès la rentrée, leur nouvelle gamme de banane sera référencée par deux enseignes.

Suite logique à l’annonce de résultats de tests plus que positif (cf. Fld hebdo du 29 juin), les producteurs de bananes de Guadeloupe viennent d’apprendre que leur nouvelle gamme sera référencée à la rentrée chez Auchan et Intermarché, les deux enseignes ayant participé aux tests. Ce double référencement vient couronner la démarche de marketing producteur initiée il y a un peu plus d’un an par le groupement Karubana qui contrôle environ 75 % de la banane guadeloupéenne. La gamme “producteurs de Guadeloupe” segmentée en trois catégorie (banane pays, banane planteur et banane montagne) a donc séduit les distributeurs et les consommateurs.

Le consommateur se dit surtout sensible à l’origine française du produit et semble prêt à faire un effort pour l’acheter, même s’il affiche un prix légèrement supérieur à ses concurrents. Le fait que la banane guadeloupéenne, antillaise en général, possède de véritables qualités gustatives constitue par ailleurs un plus capable de justifier, au moins en partie cette différence de prix. Les deux distributeurs ont été avant tout sensibles aux efforts qualitatifs déployés par les planteurs guadeloupéens, qui il est vrai ont par le passé souvent péché sur ce point.

Des distributeurs séduits

C’est d’ailleurs sur cette démarche qualité (gustative bien sûr, mais cela semble acquis pour tout le monde, mais surtout qualité du produit en général) que va se jouer l’avenir de cette démarche. “Si souvent par le passé, on a reproché à la production antillaise son manque de régularité au niveau de la qualité, peut-on lire dans le dossier de presse, sur les trois mois du test, la Guadeloupe a réussi à maintenir un niveau de qualité très satisfaisant qui a su séduire les distributeurs”. C’est, bien sûr, sur ce point que tous les efforts se sont portés. Une équipe qualité de neuf personnes a été recrutée. Ils sont chargés de faire appliquer le cahier des charges et mettent constamment les producteurs sous pression. Quelque 40 planteurs sont déjà entrés dans la démarche, une vingtaine d’autres devrait les rejoindre d’ici la fin de l’été.

En 2004, la production guadeloupéenne devrait difficilement atteindre les 75 000 t (43 000 t ont été exportées au 1er semestre). Tout le monde en est conscient, l’opération en cours, qui se veut en cohérence avec la démarche de l’Union des groupements, du front de défense et du contrat de progrès, est bien celle de la dernière chance.

Les plus lus

Changement climatique : pour Serge Zaka, « il faut sortir de la stratégie de pansement avec une vraie diversification fruitière »

Avec le changement climatique, à quoi ressemblera la France fruitière et légumière en 2050 ? Le salon Medfel, ces 24 et 25…

Les chaufferettes Wiesel commercialisées par Filpack permettent un gain de température à l'allumage supérieur à celui des bougies.
Chaufferettes contre le gel en verger : un intérêt sur les petites parcelles très gélives

Le risque de gel fait son retour sur cette deuxième quinzaine d'avril. Plusieurs entreprises proposent des convecteurs à…

Parsada : ouverture ce 12 avril d'un appel à projets porté par FranceAgriMer

Initié au printemps 2023, le Plan stratégique pour mieux anticiper le potentiel retrait européen des substances actives et le…

verger abricot Drôme - Emmanuel Sapet
En Ardèche, de fortes pertes dans les vergers d'abricotiers sont à déplorer

Des chutes physiologiques importantes de fleurs sont à déplorer dans des vergers d'abricotiers d'Ardèche, de la Drôme et de l'…

Loi Agec et emballage plastique des fruits et légumes : le Conseil d’Etat rejette le recours, Plastalliance va porter plainte devant l’UE

Suite à l’audience du 4 avril, le Conseil d’Etat a rejeté, par ordonnance du 12 avril 2024, la requête de Plastalliance aux…

La production sous grands abris, anecdotique en termes de volumes, permet de former les nouveaux cueilleurs.
« Je n’ai jamais perdu d’argent avec l’asperge »

Dans le Maine-et-Loire, Guillaume Thomas produit de l’asperge sur 16 ha. Le producteur, adhérent à Fleuron d’Anjou, apprécie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes