Prévisions de melons
Au vu des plantations, la campagne pourrait offrir un visage plus serein
L’année 2016 a été très difficile pour les producteurs français. 2017 devrait être moins chahutée à moins que la météo ne vienne faire des siennes.
Premier entrant sur le marché, le Maroc, après plusieurs années en recul, devrait retrouver l’équilibre en 2017, grâce au fort développement de la région de Marrakech alors que Kenitra et Dakhla (campagne terminée sur de forts volumes) restent stables et qu’Agadir recule. En termes de campagne, la récolte des melons sous abris devrait être tardive et le plein champ devrait atteindre son pic entre le 1er et le 5 mai. L’Espagne a connu ces dernières années une forte progression des plantations dans la région de Murcie et Alicante, pour atteindre 3 800 ha, à 80 % composés de Charentais jaune. En 2017, la dynamique ralentit alors qu’Almeria est en baisse et la zone Malaga/Séville demeure stable. Malgré une météo capricieuse, de bons calibres, même sur le précoce, sont attendus. Les volumes devraient être équilibrés avec un pic de production du 20 au 25 mai. Les surfaces demeurent stables en France, avec un total de 13 950 ha. Dans le Sud-Est, elles augmentent légèrement avec 5 700 ha, dont 550 ha sous serres. Les plantations du Sud-Ouest restent stables à 3 500 ha (100 ha en serres) et celles du Centre-Ouest fléchissent légèrement à 4 500 ha (20 ha en serres). La récolte devrait être un peu en avance, les grands abris chauds entrant en production mi-mai et les chenilles vers 25 mai. Cette année, les données présentées à Medfel ont aussi inclus la production antillaise, constituée de Charentais jaunes et présente surtout entre décembre et juin. En 2017, la Guadeloupe aligne 330 ha et la Martinique entre 100 et 120 ha.