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Négoce
Au congrès de Reims, Fedepom se projette en 2025

Fedepom vient de présenter sa nouvelle feuille de route à l’occasion de son congrès de Reims avec la volonté de tenir toute sa place dans la filière. Elle compte bien y défendre ses dossiers.

 Plus aucun moyen de recherche, une gamme variétale réduite à trois ou quatre variétés, plus aucune segmentation d’un marché totalement éclaté, une certification des plants tirée vers le bas, l’apparition de nouveaux exportateurs, la baisse de la qualité des produits conditionnés le plus souvent en 5 ou 10 kg, la disparition totale des courtiers et de 80 % des opérateurs, le règne du tout prêt et du transformé au détriment du frais…. le dernier congrès de Fedepom de Reims noircissait volontairement le tableau en se projetant à l’horizon 2025 ! Il s’agissait avant tout pour son conseil d’administration de mettre en exergue les risques auxquels la profession pourrait être confrontée si elle n’était pas suffisamment vigilante dans les années qui viennent. C’est une raison pour laquelle « il faut bien choisir ce que l’on fait collectivement et ce qui est de la responsabilité de chaque entreprise », a ajouté Eric Bargy de Germicopa. D’autant que, comme l’a fait remarquer le nouveau directeur de la FN3PT Bernard Quéré, les nouvelles variétés de 2025 commencent à se sélectionner dès aujourd’hui… Mais il s’agissait aussi pour Gilles Fontaine, président de Fedepom, d’impulser une véritable dynamique de groupe autour de lui. Quand les dangers menacent, mieux vaut être soudé et uni pour les affronter ! « D’ailleurs, il y a une véritable prise de conscience autour de l’interprofession CNIPT », a ajouté Patrick Trillion, président de l’UNPT en soulignant « les difficultés de prises en compte de certaines réalités des métiers au sein même de cette interprofession ». Le plan stratégique de Fedepom comporte quatre axes de travail. D’abord, il s’agit de redéfinir son rôle et son fonctionnement en impliquant les adhérents et de bien préciser le couple produit/marché en renforçant la valeur ajoutée du produit. Un chapitre concerne également les ressources humaines et la formation ainsi qu’un autre tout aussi important qui a trait « aux relations avec les parties prenantes ». Car Gilles Fontaine compte bien voir sa fédération occuper toute sa place dans l’interprofession en renforçant le poids et la représentativité.

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