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Sud-Est
Assemblée générale de l’Afidol : les difficultés de la filière oléicole française

Avec un budget modeste, l’Afidol n’arrive pas à dégager les moyens nécessaires au développement de la filière oleicole. Or, ses membres ont refusé une augmentation de cotisation.

L’Afidol (Association nationale interprofessionnelle de l’olive) fédère huit familles professionnelles. Avec un budget modeste (2,2 M €) elle doit financer l’observatoire économique de la filière (7 %) ; l’expérimentation et la diffusion de l’information technique (24 %) ; la qualité et la sécurité alimentaire, (20 %) ; les actions de promotion (21 %) ; le solde (38 %) à la représentation de la filière, au fonctionnement de la structure qui emploie 20 salariés et aux provisions pour risques. Une situation résumée par son président Olivier Nasles, par une phrase : « la filière oléicole devrait être rebaptisée la filière Mac Gyver car il faut tout faire avec des bouts de ficelle et un opinel. » De fait, pour la première fois de son histoire, l’Afidol a dû demander un encours bancaire pour « se maintenir à flot ». Les adhérents ont refusé la proposition d’une augmentation de la cotisation de 5 cts/litres afin de mettre en place trois propositions : le rééquilibrage de la cotisation interprofessionnelle entre les deux familles ; le rattrapage d’une partie de la dévaluation de la cotisation inchangée depuis 10 ans et l’affectation de cette augmentation exclusivement à la communication. « Certains peuvent pérorer autant qu’ils le veulent, cette filière ne décollera pas tant que nous ne mettrons pas les moyens nécessaires à son envol. » La situation de la filière française est d’autant plus tendue que le plan de développement de l’oléiculture n’a pas eu les effets escomptés. « La récolte 2010, s’annonce belle et avoisinera les 6 500 tonnes d’huile ». Ce qui signifie qu’à la fin de l’année, il restera beaucoup de volumes invendus. L’idée d’Olivier Nasles était de créer une structure de commercialisation collective, projet sur lequel il n’a été que partiellement suivi levant « 100 000 euros quant il en fallait 1 M  pour constituer un groupement de mise en marché digne de ce nom. Des solutions existent mais quant il faut les mettre en place, il n’y a plus personne. » La situation est donc plus que tendue. Au point qu’Olivier Nasles déclare : « Ma décision, à ce jour, n’est pas prise. Mais une chose est certaine, si nous ne sommes pas capables de prendre de la hauteur, de mettre les moyens pour aller de l’avant, je ne continuerais pas à m’user dans un combat perdu d’avance. »

Rédaction Réussir

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