Aller au contenu principal

Assemblée d’Interfel : mission “achevée”

Peu d’annonces à l’occasion de l’AG d’Interfel. Les familles ont confirmé leur désir d’unité. Il reste à s’entendre sur l’écriture du projet.

“Notre mission s’achève aujourd’hui”, a déclaré Gilles Vignaud, président d’Interfel. Il faisait allusion à la tâche confiée à l’automne 2005 au comité exécutif de l’interprofession des fruits et légumes, composé de lui-même et de Philippe Bauwin. Il incombait à ce binôme de “conduire le plan d’action de la filière” jusqu’à l’assemblée générale, AG qui s’est tenue ce mardi 25 avril à Paris.

Si la mission s’achève effectivement le jour de l’AG, elle est loin d’être accomplie. Car si l’on reprend le communiqué d’Interfel daté du 24 novembre dernier, la mission consistait en “l’écriture du plan d’action”. Cette tâche reste à accomplir. Néanmoins, Gilles Vignaud a pu mettre en avant quelques points d’accord, ce qui, après tout, est déjà pas mal. D’autant que parmi ces points d’accord, certains ne sont pas négligeables.

“Nous nous sommes accordés sur deux points importants de l’évolution de nos stratégies”, souligne à juste titre Gilles Vignaud. Il s’agit, d’une part, de faire évoluer les stratégies de communication pour booster la demande, en particulier pendant la période de production et d’offre française. Ce qui implique d’articuler cette nouvelle communication avec la campagne générique qui a vocation de promouvoir la consommation de tous les fruits et légumes. “Nous nous sommes accordés, ajoute Gilles Vignaud, pour affirmer que nous contribuons à la gestion des marchés, mais que nous n’avons pas vocation à gérer le marché.” Parmi les sept enjeux adoptés par l’Interprofession (mieux vendre les F&L, produire, distribuer et vendre des F&L de qualité, développer des stratégies de service et d’accessibilité, etc.), il y en a un que la quasi-totalité des familles a souhaité introduire et qui n’a été contesté par aucune : il s’agit de “mieux valoriser l’origine France au point de vente”.

Enfin, au nom d’Interfel, Gilles Vignaud a formulé trois demandes au représentant du ministre : l’installation de l’observatoire des volumes et des prix, la réalisation de la partie aval de l’audit de compétitivité et la mise en place d’une réflexion sur l’organisation de la première mise en marché. Sur ce dernier point, qui dépend davantage des familles elles-mêmes que des Pouvoirs publics, “les familles de la production travaillent actuellement sur cette question en liaison avec l’expédition”, a expliqué Gilles Vignaud.

Il revenait à Michel Cadot, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de conclure cette assemblée générale. Il a fait part de la “satisfaction” de Dominique Bussereau pour la façon dont les familles composant l’interprofession ont réussi à redresser Interfel “qui était atteinte d’une certaine langueur”.

Il a ensuite répondu aux trois demandes de Gilles Vignaud. Sur l’observatoire des volumes et des prix, le directeur de cabinet a rappelé que la partie prix était en place depuis près d’un an par le biais des indicateurs quotidiens de marché qui concernent 28 produits. Quant à la partie volume, une réunion de travail est programmée le 17 mai prochain. Elle devrait valider les grandes lignes du projet afin que ce dernier soit mis en place avant l’été. Pour l’audit de compétitivité de l’aval, le ministre a donné ses instructions au directeur de Viniflhor afin que cet audit soit lancé dans les jours qui viennent. En revanche, sur la partie structuration de l’amont, Michel Cadot a constaté qu’il restait “beaucoup de travail à faire”. “Nous souhaitons que cela aille le plus vite et le plus loin possible”, a-t-il indiqué aux familles de l’amont. La balle est dans leur camp.

(Article mis en ligne sur fldhebdo.fr le 28 avril à 18h).

Les plus lus

Des employés s'affairent à la récolte de salades dans une parcelle du Gaec Stéphan. A droite, Christian Stéphan, l'un des trois associés du Gaec Stéphan.
Maraîchage en Bretagne : « Comment j’ai réussi à fidéliser ma main-d’œuvre »

Christian Stéphan, producteur de salades, chou-fleur, et d’oignons avec son frère en Bretagne a réussi à recruter et…

Voyage de presse Groupama assurance multirisque climatique (assurance récolte) entre Pau et Tarbes, visite de parcelles touchées par aléas climatiques. Parcelle de maïs semences touchée par la sécheresse. Dégâts en culture lié au climat. risque de perte de rendement.
Canicule et sécheresse, quels risques pour vos cultures ? Réponse avec l'outil gratuit de cartographie de Serge Zaka

En avril, le médiatique docteur en agro climatologie avait annoncé sur les réseaux le lancement de cet outil gratuit,…

<em class="placeholder">Les dégâts en production sont restreints aux fruits et se caractérisent par de fortes décolorations et des déformations les rendant non commercialisables.</em>
Tomate : vigilance sur le virus ToBRFV

Dans un rapport, l’Anses recommande la vigilance vis-à-vis d’un virus de la tomate récemment apparu, le Tomato fruit blotch…

Des kiwis, petits fruits rouges et des châtaignes barrées d'un drapeau français.
Francisation de fruits : un grossiste de Dordogne condamné

Nouvelle condamnation pour francisation de fruits. Le gérant de l’entreprise périgourdine Fruits rouges du Périgord,…

Sur les feuilles et les pétioles, Pestalotiopsis longisetula provoque de petites taches nécrotiques.
Fraise : le Pestalotiopsis est dans le plant

Pestalotiopsis est un champignon menaçant la culture de la fraise en provoquant des dégâts importants, dans toutes les…

<em class="placeholder">De nombreuses entreprises développent depuis quelques années une activité de production locale de micropousses.</em>
Diversification : les micropousses portent de grandes ambitions

Elles font leur place sur le marché hexagonal et séduisent à la fois les restaurateurs et consommateurs avertis. Les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes