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Produits d'import
Arrivée de faibles tonnages d'hémisphère Sud

Les retards commerciaux ont sévèrement touché les produits festifs et les fruits de contresaison. L'offre est pourtant très faible.

 La mise en place des fruits d'hémisphère Sud est très tardive. Les ventes ont été si faibles que des lots entiers de bigarreaux du Chili ont été bradés à 5 € le colis de 2,5 kg. Les prix sont revenus entre 9 et 11 € en calibre 26-28-30, avec une offre devenue trop courte. Au cours des six derniers mois, les parités monétaires des pays fournisseurs d'hémisphère Sud ont nettement reculé par rapport à l'euro. Le peso argentin s'est encore dévalorisé de 25 %, le rand sud-africain a perdu 17 %, le peso chilien 14 %. Le recul du taux de change de l'euro par rapport au dollar américain se limite à 10 %.

La compétitivité de la zone euro s'est encore dégradée alors que son attrait est renforcé. Toutefois, les récoltes de fruits d'hémisphère Sud étant retardées et déficitaires, les tonnages débarqués sont très faibles. C'est l'Afrique du Sud qui mène le bal. Les départs des semaines 48 et 49 sont livrés. En abricot, on passe de Charisma à Imperial, ces deux variétés faisant 70 % du volume. En prune et en nectarine, le retard est de 30 %. La variété de nectarine Alpine domine. En prune, la nouvelle variété African Rose à peau colorée et chair jaune talonne la traditionnelle Pioneer.

Stocks de pomme : + 11 % seulement

Le négoce de la poire est plus actif au départ de Belgique que des Pays-Bas. L'attentisme des négociants hollandais est confimé par le stock au 1er décembre qui progresse de 57 % alors que celui de Belgique est stable en un an à 210 000 t. Les départs vers la Russie sont très actifs. L'excédent d'offre des petits calibres est bradé. Le 50-55 est à 0,35 € départ, il est donc vendu à perte. Les très grosses Jonagold sont aussi à 0,35 € départ.

Au 1er décembre, le stock ouest-européen de pommes est estimé à 3,03 Mt. Il gagne 16 % en un an mais reste inférieur de 7 % à celui de décembre 2011. En incluant Pologne, Tchéquie et Suisse, il est de 4,37  Mt, en progression de 11 % en un an et stable sur deux ans. La Pologne avait 1,24 Mt, soit + 3 % en un an et + 18 % en deux ans. En poire, l'Italie et le Portugal n'ont pas transmis leurs chiffres. Le Brésil a acheté beaucoup de Rocha. Les expéditeurs de raisin Italia ont un retard de déstockage. L'offre fait pression à un prix indicatif de 1,20 € stade import. L'Aledo d'Alicante se vend avec parcimonie à 1,40 €. Il se vendra durant tout le mois de janvier 2014.

Remises à niveau

La gamme des légumes est revenue à des prix normaux. La courgette du Maroc fait pression à Saint-Charles à 1 €. Les programmes avaient été faits avec l'origine espagnole. Aussi, pendant que les prix baissaient à Perpignan, sur Almeria les prix sur les “Subastas” étaient encore tirés à la hausse par les acheteurs qui complètent les commandes. La courgette ou l'aubergine étaient donc bien plus chères qu'à Perpignan ! Seulement un gros tiers de l'offre passe par les cadrans mais ils font référence. Le déficit d'offre en courgette pourrait être d'environ 30 %.

Le marché de l'ail reste largement approvisionné par l'Espagne. Les stocks sont importants et les prix sont stables à 1,50 € départ. Le coût de revient de l'ail d'Argentine est d'environ 2,25  € franco dédouané. Au départ de San Juan, l'offre est limitée car les surfaces ont beaucoup baissé.

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