Aquitaine : présentation du projet “Entreprendre en f&l”
Le GIE Fruits et Légumes d’Aquitaine a présenté le rapport d’étape de son projet “Entreprendre en fruits et légumes” à l’occasion de son assemblée générale, le 30 juin à Lanxade (Dordogne). “Pour chacun des quatre chantiers lancés en mars, la méthode est la même, souligne Pierre Gaillard, directeur du GIE , analyser et évaluer l’existant et, à partir de là, proposer des programmes dynamiques d’actions”.
C’est le cas pour le chantier “Communiquer autrement”, sur l’image des produits, métiers et pratiques : une commission communication analysera et évaluera l’existant avant de développer une communication proactive en utilisant 4 leviers (santé, gastronomie, enfants, confiance).
Pour “Capter la valeur ajoutée”, la redistribution des marges passe par une réflexion de filière. Pistes préconisées : renforcer les stratégies commerciales des OP, avec des rapprochements et des alliances ; imaginer des modes de distribution “alternatifs” ; mieux connaître la chaîne de valeur par l’analyse des stratégies d’ECR (Efficient Consumer Response)…
Professionnaliser
Cette dynamique de progrès passe par la modernisation, la transmission et la création d’entreprises en f&l. Il s’agit de rendre le dispositif d’accompagnement et de service au producteur, “plus professionnel, responsabilisant et individualisé”, en réfléchissant notamment à de nouvelles ingénieries financières.
Le GIE s’implique dans un projet de formation d’ingénieurs-chefs d’entreprises en fruits et légumes, en partenariat avec le Lycée agricole de Sainte-Livrade et l’Enita de Bordeaux. Certains modules de cette formation par apprentissage pourraient être déclinés en formation continue, avec la création d’une “école de dirigeants”, pour les producteurs de f&l.
Pour aider les entreprises à construire leur stratégie, le GIE engagera une démarche de prospective et innovation couplée à un système de veille et les aidera à raisonner sur la prise de risque.
Les équipes des quatre chantiers ont fait leurs propositions. Reste à voir ce qui sera réalisé et avec quels partenaires. Après la phase de réflexion, le sommet “agir” devrait regrouper fin octobre une centaine d’acteurs et de professionnels de toute la filière : il décidera du plan d’actions.