Sommet international fruits et légumes
Aprifel distribue des chèques fruits et légumes aux défavorisés de Seine-Saint-Denis
Réalisée à Bobigny, l’étude Inserm réalisée avec le soutien d’Aprifel évalue l’impact d’une distribution de chèques fruits et légumes auprès des défavorisés.
Depuis décembre, une unité de recherche en nutrition de l’Inserm a lancé la première étude française d’évaluation de l’impact d’une aide économique pour l’achat de fruits et légumes frais. Cette étude a été présentée en avant première à EGEA V. Réalisée au centre d’examen de santé de Bobigny (Seine-Saint-Denis), cette étude proposait à des personnes précaires un bilan nutritionnel et par tirage au sort des chèques d’achat fruits et légumes. La valeur de ces chèques dépendant de la taille de la famille (10 € pour une personne seule à 40 € pour un couple avec plus de deux enfants).
Ces coupons, financés par Aprifel, étaient endossables uniquement au rayon f&l frais d’une cinquantaine de magasins alentours, avec une date limite d’utilisation. Une évaluation devant être réalisée trois mois plus tard. Pour l’heure, 300 personnes ont été sélectionnées et selon les premiers résultats (50 personnes), l’accessibilité ne serait pas une réelle barrière à l’achat des fruits et légumes, « la majorité des gens considère qu’ils ont assez de supermarchés autour de chez eux », soulignait Hélène Bihan qui présentait les premiers résultats au Sommet international la semaine dernière. En revanche, ils les considèrent trop chers. « 39,7 % des personnes ont indiqué qu’ils n’avaient pas assez d’argent pour acheter des fruits et légumes tous les jours ».
Les premiers résultats seraient plus que positifs et augmenteraient la consommation. Et même si le ministère de la Santé n’a pas encore décidé de réaliser une étude similaire à l’échelle nationale, les éléments de cette étude pourraient influer sur sa décision.