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Une bonne campagne estivale
Après un été calme, la rentrée sera chargée

un répit pour l'amont  – ne saurait faire oublier que la rentrée, avec d'importants dossiers qui devront trouver leur conclusion.

Cet été, les fruits et légumes n'auront pas connu de crise majeure. Une différence relative mais certaine au vu des années précédentes, ne serait-ce que 2014 avec le choc de l'embargo russe. La climatologie a été favorable aussi bien en production (avec les différences d'un produit, d'une région à l'autre) et à la consommation (même si du côté du stade de gros, on espérait un été encore plus dynamique). Même le traditionnel Observatoire des prix des fruits et légumes de l'été par l'association Familles Rurales n'a pas bouleversé la filière. L'association constate qu'après une année 2014 (juin, juillet) marquée par les baisses de prix, 2015 est à la hausse : + 7,5 % en juin et + 0,6 % en juillet. Sur ce dernier mois, la hausse est portée par l'abricot (+ 19 %) et la pêche (+ 12 %). « Il y a toujours la critique sur la faiblesse de la valeur scientifique d'un tel observatoire, note Emmanuel Demange, directeur de la FNPFruits. Il faudrait peut-être que l'association ait un échange au moins avec l'interprofession pour qu'elle ait une idée de ce qu'est vraiment la production de fruits et légumes. » A noter : les prix de la carotte ont, selon l'étude, grimpé en flèche cet été (+  21,97). Une “fausse” hausse, puisque le niveau des cours est considéré comme normal par Interfel relayant les propos de Carottes de France : « En 2014, il a fait très beau chez nos voisins britanniques, très friands de carottes. Cette météo a favorisé la production locale, leurs achats de carottes françaises ont baissé, entraînant une baisse des prix en France. » L'association Familles Rurales note la montée de l'offre française en GMS : 78 % des prix relevés en juillet provenaient de fruits hexagonaux. « La grande distribution sait qu'elle ne peut se passer des produits français en saison, analyse Emmanuel Demange. Notre vigilance doit surtout se porter sur le basculement entre les produits importés et la production française. »

Même le traditionnel Observatoire des prix des f&l de l'association Familles Rurales n'a pas bouleversé la filière.

La rentrée s'annonce plus chargée. Le dossier CTIFL va revenir au cœur des débats dès la semaine prochaine. Viendront ensuite le Conseil d'administration et l'Assemblée générale, élective, d'Interfel avant fin octobre. Le 23 juin dernier, l'interprofession avait décidé de proroger le mandat de ses administrateurs dans l'attente de la publication de l'arrêté portant nomination du Conseil d'administration du CTIFL (cf. fld hebdo du 1er juillet), Enfin, la filière a rendez-vous pour les Assises des fruits et légumes à Paris le 20 octobre.

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