Anjou Myrtilles : marchandage et travail dissimulé
La Cour de cassation d’Angers (Maine-et-Loire) vient de confirmer définitivement le jugement en appel d’avril 2010 à l’encontre d’Anjou Myrtilles. L’entreprise avait été condamnée pour marchandage et travail dissimulé à 10 000 euros d’amende.
Pour ses récoltes, elle faisait appel à une société anglaise qui embauchait des saisonniers via une société d’intérim polonaise. Suite à un contrôle surprise de l’Inspection du travail en 2007, Rodolphe Guépratte, le gérant, par ailleurs actionnaire de
la société anglaise, avait d’abord été condamné à la prison avec sursis pour emploi d’étrangers non muni d’autorisation de travail et prêt de travail illicite.