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Angers, l’Inra en plein développement

Succédant à Louis-Marie Rivière, directeur scientifique de l’Institut National de Recherche Agronomique (Inra) d’Angers, Jean Boiffin, agronome de formation, a présenté, début juillet à la presse, les objectifs de son mandat de 4 ans renouvelable une fois.

Il aura pour tâche de développer le centre d’Angers, jugé d’une taille trop modeste pour accéder à une notoriété d’envergure internationale :“Ce développement est d’autant plus facile à mettre en œuvre, explique-t-il, que les axes de recherche du centre sont déjà bien identifiés. Les chercheurs sont spécialisés dans l’amélioration des végétaux horticoles, les semences ou encore les pathologies fongiques. La création des unités mixte de recherche, les UMR, associant l’Inra, l’université d’Angers et l’INH, largement encouragée par mon prédécesseur, va faciliter aussi la démarche.”

Il est prévu une augmentation des effectifs scientifiques. Le second volet s’inscrit dans le travail que l’Inra peut accomplir dans le cadre du pôle de compétitivité que l’Anjou vient d’obtenir au niveau du végétal : “Dans les mois à venir, expose Jean Boiffin, nous devrons réfléchir comment la recherche peut apporter sa contribution au dynamisme de l’innovation.”

Un programme interrégional Grand-Ouest

Enfin, Angers participera activement à la mise en place d’un dispositif interrégional Grand-Ouest associant la recherche agronomique, l’enseignement supérieur et le développement : “Ce programme est en cours de réalisation, détaille Jean Boiffin. Il concerne la Basse-Normandie, les Pays de Loire, la Bretagne et le Poitou-Charentes. Les centres Inra de ces régions, très complémentaires, collaboreront pour définir comment se mettre au service de la région Grand-Ouest.” Le programme interrégional prévoit des actions en matière de développement du territoire associant les sciences sociales, géographiques et économiques. Il s’agira de diagnostics sur l’avenir pour une filière, face au changement induit par la Politique agricole commune et l’organisation mondiale du commerce.

Très rapidement ces thèmes aboutiront à des recherches techniques comme la question du verger dans le futur. Les chercheurs plancheront sur l’environnement et la gestion de l’eau, un thème qui permettra de mettre en place de nouvelles façons de travailler grâce à des dispositifs interdisciplinaires :“Jusqu’à présent, nous avons travaillé de manière trop cloisonnée pour développer ce que l’on appelle le développement durable.” Jean Boiffin devrait assurer l’animation de ce programme.

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