Espagne
Anecoop regroupe trois stations pour la “commercialisation” du légume à Almeria
Le groupe coopératif espagnol crée une nouvelle “commercialisation” de légumes ratatouille à Almeria et fait le point sur la situation difficile du marché des légumes espagnols.
A l’identique du groupe “Empresaria” créé pour l’agrume sur la région de Valencia, le groupe coopératif Anecoop annonce la création d’une nouvelle initiative de “commercialisation” de légumes à Almeria. Il s’agit en effet de regrouper et concentrer les lignes de commercialisation de trois coopératives : Coprohnijar, Hortamar et Camposol. « C’est une volonté du groupe d’aller chercher avec l’ensemble des clients d’Anecoop une plus grande transparence et une meilleure efficacité de commercialisation des légumes typiques de la région d’Almeria. A savoir, les tomates et la diversification tomates et les légumes ratatouille », explique Jean-Luc Angles, le directeur commercial France d’Anecoop.
Le but est de créer une synergie entre les trois stations et de rassembler les offres pour répondre au mieux aux attentes des clients. Au total, les trois stations représentent un volume de 70 000 t, dont 50 000 t de tomates et légumes ratatouille.
Réagissant à la mise au retrait de légumes du côté de Motril (cf. fld hebdo du 1er décembre 2009), Jean-Luc Anglès indique : « Nous avons fait partie de tous ces entreprises qui ont jeté ces légumes, car la situation est compliquée pour les légumes ratatouille en particulier. En raison d’une température plus que clémente, nous étions submergés de produits. Dans le cas de l’aubergine, 40 à 50 % des volumes ont été mis au retrait pendant quatre à cinq jours à l’identique du concombre. Ce retrait massif a stabilisé les stocks et cette semaine (semaine 49) avec le retour d’une vague de froid, la situation s’est un peu stabilisée. »
En parallèle, le groupe leader espagnol a annoncé une petite révolution à sa tête. En effet, José Maria Planells fera valoir ses droits à la retraite à partir de la fin de l’année prochaine. C’est Joan Mir, actuel sous-directeur qui prendra la place de directeur général. « C’est un peu la mémoire vivante d’Anecoop qui annonce son départ », tient à ajouter Jean-Luc Angles.