Primeurs, transport et logistique
Air, rail, route..., un voyage en primeur


Les primeurs, produits fragiles par excellence, ont besoin d'un transport et d'une logistique sur mesure. Le point dans plusieurs bassins de production.
En Loire-Atlantique, fournisseurs et transporteurs doivent être d'une fiabilité sans reproche. Il faut ainsi un tout petit peu plus de 24 heures pour distribuer les primeurs aux centrales d'achat. Pour éviter le stockage, Nantial, comme d'autres, travaille en flux tendu. Et plus encore, la société innove cette année en relançant son offre de radis équeutés et bientôt proposera des oignons blancs. En Touraine, chez Aspa, les asperges, quatre heures après avoir été cueillies manuellement, se préparent à prendre l'avion. Direction le Japon ou d'autres pays asiatiques, pour être distribuées essentiellement dans les restaurants.
Les fruits et légumes bio ne sont pas en reste. Jacques Chapin, directeur de la Société de Transports Biocoop, explique : «L'étroit partenariat qu'entretient Biocoop avec ses fournisseurs-producteurs permet en amont de la fonction transport de lisser les opérations. La livraison directe à nos entrepôts évite l'usage de transit et d'être au plus près du distributeur.»
Autre exemple de transport de primeurs. A Rungis, 2FL prépare une commande pour un client dans le Kent, en Angleterre. Les fruits et légumes, dont des pommes de terre primeurs, vont emprunter le tunnel sous la Manche.