Agroparc, candidat au “pôle de compétitivité”
Agroparc, le technopôle d’Avignon, a annoncé sa candidature à la labellisation “Pôle de compétitivité”. Le projet de pôles de compétitivité, initiative gouvernementale a été annoncé le 14 septembre dernier, par le Comité interministériel de l’aménagement du territoire vise à renforcer la compétitivité industrielle nationale.
Le pôle avignonnais qui s’intitule “Pôle européen d’innovation fruits et légumes” s’appuie sur les organismes présents sur Agroparc ou dans sa zone d’influence. Il s’agit essentiellement de l’Inra, du CTCPA, du CTIFL et de l’INSERM pour la recherche ; des organisations professionnelles et des centres de formation et enfin des entreprises.
L’objectif est la mise en réseau de ces compétences afin de renforcer les synergies autour de projets innovants. Le pôle européen d’innovation fruits et légumes comprend la mise en place de quatre “outils majeurs” : un technopôle R & D fruits et légumes ; un centre européen d’expertise goût et nutrition ; un centre de veille et d’intelligence économique fruits et légumes et un centre d’expertise et de valorisation des co-produits. De l’obtention de ce label, découleront des aides financières et des avantages fiscaux déterminants pour l’avenir économique de la filière agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Un comité de pilotage a été mis en place
A cinq ans, l’objectif est la création de 1 000 emplois, la stabilisation de la production agricole et des emplois induits et le doublement des volumes de fruits et légumes destinés à la transformation.
Pour formaliser le projet, un comité de pilotage (qui en est déjà à sa troisième réunion) a été mis en place. Présidé par Yves Bayon du Noyer, président-directeur général d’Agis, il regroupe toutes les “forces vives” de la région.
Ce comité sera chargé de présenter le dossier d’Agroparc mi-février au Préfet de Région qui décidera du dossier à présenter au niveau national. La Provence compte plusieurs candidatures qui mettent en lice les poids lourds de l’industrie. Le pôle européen d’innovation présente l’avantage de son originalité. Le dossier sera présenté à Dominique Bussereau, attendu en Provence à la fin du mois. Certains observateurs en espèrent déjà un coup de pouce providentiel.