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Recherche INRA bio
Agribio mobilise 50 chercheurs sur 30 projets

Quatre projets de recherches sur l’agriculture bio dans le végétal ont été présentés par l’Inra. Une étude sur les pêches bio a démontré que la qualité était liée au mode de culture.

L’Inra présentait, fin mai, quatre projets de recherches sur l’agriculture biologique dans le végétal. Outre la pomme de terre (cf. Fld hebdo du 29 mai 2007), il était notamment question de la teneur en sucre et polyphénols de pêches biologiques, une recherche menée par l’Inra d’Avignon. « Nous sommes dans une phase particulière et ce premier bilan nous donne des raisons de maintenir le programme Agribio, explique Stéphane Bellon, coordinateur du programme Inra. Notre engagement donne lieu à trente projets mobilisant une vingtaine d’unités de recherche et l’équivalent de cinquante chercheurs. Ce qui nous permet de mieux hiérarchiser les demandes et les enjeux de l’agriculture bio. »

Comparaison bio/conventionnel

Sur les pêches bio, une étude menée par l’Inra d’Avignon, en région Rhône-Alpes en 2004 et 2005, a montré que la qualité des fruits était liée au mode de culture. L’agriculture bio engendre un rendement moins élevé, mais produit des pêches de calibre plus petit, plus sucrées et plus riches en polyphénols. « Nous avons enquêté auprès de vingt arboriculteurs dans les exploitations et les vergers et nous avons échantillonné les fruits sur cinquante parcelles de Spring Lady, la principale variété de pêche produite en France. » « Les polyphénols sont utilisés comme indicateur de stress », note Joël Fauriel, en charge de l’étude.

En parallèle, l’équipe a comparé le bio et le conventionnel. A la récolte, les calibres sont plus petits et les rendements deux fois plus faibles (14 t/ha contre 30 en conventionnel) et les fruits contiennent plus de polyphénols (147 mg en bio contre 67 en conventionnel). En revanche, Joël Fauriel souligne qu’une tendance à l’intensification en bio pour augmenter le rendement pourrait faire perdre les atouts de ce mode de production, « nous avons noté qu’il existe un lien entre l’intensification et les polyphénols dans les fruits », conclut-il.

Plus généralement, l’Inra souligne qu’il faut accentuer les recherches sur les produits frais (exigences en qualité sanitaire, technique de culture, etc.) et la polyculture, « nous avons réellement retravaillé ces questions d’assemblage de cultures », ajoute Stéphane Bellon.

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