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AG du BGSO : vifs débats sur le coefficient multiplicateur

Non encore utilisé, le coefficient multiplicateur va être aménagé pour être plus efficace et plus facile à mettre en place.

“Le coefficient multiplicateur n’est pas la panacée. Si vous le pensez, vous vous plantez”. Philippe Merillon, sous-directeur de la qualité et de l’organisation économique des entreprises au Mapar, invité à la dernière Assemblée générale du BGSO, n’y est pas allé par quatre chemins. Même si ce n’est pas l’outil miracle, encore aurait-il fallu pouvoir l’utiliser pour s’en rendre compte.

“Nous avons subi une forte crise dans la filière prune du Sud-Ouest, cet été, et nous l’avons prouvé à l’administration qui a refusé que nous utilisions le coefficient multiplicateur, témoigne Gérard Salord, président des sections prune nationale et Grand Sud-Ouest. On ne l’aurait peut-être pas appliqué, mais on aurait eu une arme pour négocier avec les GMS.”

“En ce qui concerne la pomme, qui vit des moments très difficiles, nous avons menacé de le faire et, en 48 h, nous avons obtenu une réunion au sein d’Interfel avec la grande distribution, alors que cela avait été impossible pendant au moins un an, souligne Claude Rehlinger, président des sections pomme nationale et Grand Sud-Ouest. Les distributeurs ont soudain “découvert” que les producteurs étaient en train de mourir et qu’il fallait faire quelque chose. Nous les avons pris au mot.”

Le coefficient multiplicateur peut donc jouer un rôle positif dans la gestion des relations producteurs/ distributeurs, mais encore faut-il qu’il soit applicable. Il a donc subi quelques aménagements. “Dès 2006, nous allons adapter les seuils de déclenchement, afin qu’il soit applicable plus facilement, poursuit Philippe Merillon. Nous avons aussi proposé de renforcer le dispositif de contrôle du mécanisme, en demandant à la DGCCRF de faire des relevés de prix dans les magasins. Cela a été voté dans la nouvelle loi.”

Création de “sections produits”

Autre nouveauté : la loi agricole crée un nouveau “levier économique”, à mi-chemin entre les comités de bassin, habilités à étendre les règles et à contrôler les extensions sur la production, et les interprofessions qui passent des accords interprofessionnels.

L’idée est ainsi de créer des “sections produits” au sein des interprofessions, associant deux membres (ou plus) de la famille (producteurs et premiers metteurs en marché, par exemple). Ces sections seraient abritées par les comités de bassin, pour être proches du terrain, et pourraient proposer des accords professionnels pouvant être étendus, grâce au seul vote positif des membres de la famille.

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