Plants de pomme de terre
AG de la FN3PT : organisation économique, reconnaissance officielle et contrats au menu
L’année 2011 sera révolutionnaire pour les producteurs de plants de pommes de terre. La campagne sera marquée par l’arrivée d’une mention de rémunération sur les contrats GNIS.
Le 9 décembre, la Fédération des producteurs de plants de pommes de terre (FN3PT) s’est réunie à Paris à l’occasion de son assemblée générale. Parmi les sujets abordés, la Fédération a soulevé le problème des comités économiques dont la disparition du statut juridique est programmée début mai 2011. « Nous avons décidé de faire reconnaître chaque EPR (Comité nord, Bretagne Plants et Grocep) en tant qu’organisations de producteurs (OP) non commerciale, explique Jean-Charles Quillet, vice-président de la FN3PT et président du Comité Nord. Et la Fédération serait ainsi reconnue en tant qu’AOP. » Pour l’heure le travail législatif est au point mort notamment sur la question de la reconnaissance d’OP non commerciale. Par ailleurs, il a été question des contrats et des nouvelles dispositions mises en place à partir de la campagne 2011. En effet, chaque contrat GNIS (jusqu’ici portant sur le volet technique) devra désormais comporter une précision s’il existe un contrat commercial ou au moins qu’il existe des modalités de rémunération telles que le mode de calcul par exemple. S’il y a conflit, alors le dossier passera en commission interprofessionnelle d’arbitrage. La date limite de dépôt des contrats a été fixée au 31 mars (auprès des services du GNIS). « Cette année, il y aura forcément des flottements. Il y a quelques années, nous avions fait des propositions de contrat, note Jean-Charles Quillet. Il serait bien qu’il y ait une vraie concertation pour la campagne prochaine 2012 et de vrais échanges entre producteurs et collecteurs et acheteurs. » Par ailleurs, la FN3PT a demandé de pouvoir bénéficier d’une délégation des Pouvoirs publics pour les contrôles SOC (contrôles des plants certifiés) et pour la délivrance des certificats export de plants afin de limiter les coûts. « Nous rédigeons l’ordonnance de délégation, quant à la délivrance des certificats export, il faut pour l’heure que l’on regarde le dossier de près, a indiqué Emmanuelle Soubeyrand, du ministère de l’Agriculture. Une réunion est prévue avec Pascale Briand (DGAL) dès janvier à ce sujet. »