Produits d'import
A l'importation, l'optimisme prévaut malgré la pression des acheteurs
En fruits d'été, les rendements sont plus faibles que prévu. En légumes, les hausses de prix sont fortes, trop peut-être.
Le marché des pêches et nectarines est assez ferme. La progression des volumes de la semaine passée a entraîné une baisse de 25 à 30 % des prix des variétés jaunes au départ de Lerida. Les variétés blanches restent un cran au dessus, voire deux en nectarine. Cette baisse de prix, qui était attendue pour le premier pic de la saison, est plus limitée en France. Les ventes sont assez bonnes pour que les stations soient à stock zéro. Le volume de la récolte est un peu plus faible que prévu, l'écart est de 10 à 15 %. D'une part, on a perdu un bon calibre en nectarine, pas vraiment en pêche. D'autre part, les chutes de grêle sont éparses mais elles touchent toutes les régions.
L'Emilie-Romagne débute à date normale à un niveau de prix en dessous de celui de l'Espagne, ce qui est habituel. Le taux de sucre est de plus de 11 % partout. En pêche plate type Paraguayos, la saison est lancée sur la base de 1,05 à 1,25 € départ Catalogne. La baisse des achats de la Russie a un impact sur ce marché.
En abricot, la perte d'un calibre change un peu le profil de l'offre, celle en A talonne celle de 2A et on ne compte quasiment pas de 4A. Les prix ont augmenté au départ de Lerida. Par conséquent, les gros acheteurs nord-européens passent sur les origines France + Italie.
Croissance nulle en RussieLes ventes vers la Russie sont en baisse, surtout en Paraguayos. La croissance risque d'être nulle cette année, la fuite des capitaux atteint 100 Md$/mois selon la BCE et l'inflation reste assez forte. Les dépenses de consommation sont en baisse.
Le pays le plus touché est le Maroc, surtout en agrumes, avec des litiges importants lors des envois de novembre. Malgré l'envoi d'une délégation, le prix moyen de la campagne ne devrait pas varier entre 320 et 350 $ la tonne FOB. Le prix de revient n'est plus couvert à la production, la marge des stations et des courtiers-exportateurs étant stable.
Tonnage record pour le MarocA la fin mai, les tonnages exportés en agrumes atteignent 562 000 t, en hausse de 50 %, dont 480 000 t de petits fruits, soit + 56 %. Les ventes de Maroc Late étant quasi nulles, il sera difficile d'atteindre 600 000 t. En fruits et légumes divers, le cumul à fin mai atteint 823 000 t, soit 34 000 t de plus en deux semaines. Le record de la dernière campagne est déjà battu. Légumes et fruits divers gagnent chacun 17 % avec 261 000 t en primeurs et 100 000 t en fruits.
On remarque un tonnage de pastèque de 20 000 t qui triple en un an. En melon, les volumes de Charentais reculent bien de 18 % à 35 000 t. Ceux de Galia gagnent 42 % à 6 400 t.
Les tonnages de pommes de terre primeurs ont grossi de 57 % à 27 600 t.
Premiers oragesAprès un début de saison très mauvais, le prix moyen des légumes grimpe. Après les poivrons, les tomates ont suivi à la hausse. Les gros orages qui se sont abat-tus sur la Belgique et sur la Rhénanie du Nord ont causé quelques dégâts sur les cultures de plein champ qui ont été inondés. La grêle est tombée seulement au Sud de Roullers, notamment sur des cultures de chou-fleur ou de poireau.