Sud-Ouest

A l'APfelSO, la protection des cultures et la carte des régions s'imposent

Pour son président François Lafitte, l'APfelSO en 2013 a « consolidé » sa place en tant que pôle de compétences et d'expertise et en tant que force de propositions au niveau régional, national et européen. « Rester unis pour gagner en efficacité, 2013 en est l'exemple », relève François Lafitte en mentionnant la gestion des plans de campagne, contraintes de production, distorsions de concurrence… «  Nous en avons fini de purger le passé de manière la moins préjudiciable pour une majorité d'entreprises », précisait-il avec une certaine satisfaction. En revanche, les problématiques de moyens – dont ceux liés à la protection des cultures – sont croissants. Au-delà de la raréfaction des matières actives, c'est le constat d'une pression sociétale, parfois mal intentionnée (cf. fld hebdo du 4  juin) qui pèse sur le secteur et face à laquelle l'union est nécessaire. S'il paraît important de rechercher et d'utiliser de nouveaux moyens, ils doivent être employés de manière complémentaire, précisaient différents interlocuteurs. Pour eux, “l'alternatif” s'inscrit dans le long terme que les contraintes économiques rendent difficilement applicables dans l'immédiat en excluant certaines méthodes. Avec l'annonce de la nouvelle carte des régions, l'actualité nationale s'est également invitée dans les débats. « Que va représenter cette évolution pour une filière impliquée dans la vie économique et sociale ? », s'interrogent les professionnels. Les représentants des Conseils régionaux de Midi-Pyrénées et d'Aquitaine ont donc mentionné des dispositifs d'aides possibles (Feader) pour accompagner les projets stratégiques d'une filière préoccupée par la compétitivité des productions et la transmission des entreprises. « Sujet dramatiquement sous-estimé », s'inquiétait Jean-Michel Ruchaud, président de FLA. Ainsi, alors que 2014 voit les centres de décision, d'élaboration et de soutiens politiques se recentrer dans les régions, l'APfelSO entend répondre au besoin renforcé d'interlocuteurs de proximité.