D'une semaine à l'autre
A la Une (suite) : la réponse à la crise, l'UNCGFL qui condamne et le CICE
Interfel répond à la situation
« Nous sommes calés sur un calendrier normal cette année, mais les cadenciers de la GMS ne le sont pas, a martelé Valérie Séné à Interfel. Cela fait deux mois et demi à trois mois qu'on leur dit. Globalement les campagnes de lancement commencent correctement bassin par bassin. Mais le contexte économique est très tendu. La consommation n'est pas complètement au rendez-vous. Jusqu'ici, il existait un décalage entre perception de perte de pouvoir d'achat et réalité, aujourd'hui cela se confirme, la réalité rejoint la perception et c'est très mauvais car cela confirme une érosion du pouvoir d'achat. » Sur l'origine France, elle se fait de manière progressive et plus rapide. Mais elle ne pourra se réaliser sans compter les 10 à 15 % de référencements import nécessaires au marché.
Un conseil d'administration FranceAgriMer pour le budget crise f&l et pomme de terreLe Conseil d'administration de FranceAgriMer, le 8 juillet, devait être l'occasion pour la filière f&l et pommes de terre de débloquer un budget pour faire face à la crise. « En plus des indicateurs de marché du RNM, la filière demande la prise en compte des dires d'experts que sont les opérateurs. Ce seraient eux qui tireraient la sonnette d'alarme », a ajouté Valérie Séné d'Interfel.
L'UNCGFL condamne les exactions commises sur le Min des Arnavaux« C'est une véritable opération coup de poing qui s'est déroulée à Marseille, provoquant d'importants dégâts dans les entreprises dont la société Canavèse, acteur pourtant impliqué fortement dans la production régionale, a condamné Christian Berthe, président de l'UNCGFL. Nous ne pouvons accepter des actes de violence à l'égard d'entreprises sous couvert de revendications inappropriées et datant d'un autre âge. Ces événéments sont d'autant plus regrettables qu'il est primordial de maintenir un climat apaisé alors que nous sommes, à tous les stades de la filière, confrontés à une situation de marché délicate et à des excès de réglementation qui exigent un dialogue interprofessionnel serein pour défendre au mieux les intérêts de chacune des entreprises de la filière. »
Sacs plastiques (1) : Ségolène Royal répondLe 3 juillet, Ségolène Royal a répondu aux réactions des professionnels : « J'ai reçu les responsables de la filière distribution qui me disent que cela va leur coûter 300 M€ (ndlr : dont 144 M€ pour les f&l). Je leur réponds qu'il faut faire en sorte que ça ne coûte plus. S'il devient plus rentable de fabriquer des sacs biodégradables, cela ne coûtera pas plus cher aux entreprises. »
Sacs plastiques (2) : le coût du changementOlivier Febvret, responsable des ventes du fabricant français Barbier de sacs (biosourcés et plastiques), souligne que du fait des process et du coût des matières premières, les sacs compostables et biosourcés demeureraient 50 à 70 % plus chers. Barbier commercialise ses sacs f&l fabriqués à partir de matières végétales, pour 40 € les mille.
Epandage aérien : un arrêté en consultationDans la loi sur la biodiversité, Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, a fait adopter un amendement interdisant définitivement l'épandage aérien. Dans l'attente de la publication de la loi, un arrêté sera pris d'ici fin juillet. Il est en consultation publique jusqu'au 15 juillet sur le web des ministères de l'Ecologie, de l'Agriculture et de la Santé. Il prévoit que les cultures de bananes et de maïs doux ne pourront plus faire l'objet de dérogations dès l'entrée en vigueur de l'arrêté.
CICE : mesure compensatoire pour les coopérativesL'assemblée nationale a adopté le 1er juillet un amendement supprimant la contribution sociale de solidarité des sociétés (« CS3 ») dès 2015 pour les coopératives, dans le cadre du PLFSS. Coop de France souligne que cette mesure est à peu près équivalente au CICE, auquel les coopératives ne sont pas éligibles car ne payant pas l'impôt sur les sociétés.