D’une semaine à l’autre
A la Une : Interfel et les minoritaires, un club pour l’échalote de semis et Le Foll à Angers
Le conseil d’administration d’Interfel se réunit en séminaire cette semaine, Stéphane Le Foll a été retenu quelques minutes en gare d’Angers et l’on reparle des plans de campagne.
Interfel en séminaire
Interfel organise les 22 et 23 janvier un séminaire pour les membres de son conseil d’administration. Plusieurs thèmes seront débattus : les missions de l’interprofession et ses orientations stratégiques, le fonctionnement des organes de décisions d’Interfel (et notamment les rôles respectifs du bureau, du conseil, des commissions et des groupes de travail), l’évolution des statuts, le champ de recouvrement de la cotisation volontaire obligatoire (CVO). A l’occasion de ce séminaire sera également posée la question de l’ouverture de l’interprofession à de nouvelles organisations professionnelles. Ceci est dans la suite de la décision de la FNSEA d’ouvrir les interprofessions aux syndicats agricoles minoritaires. Mais concernant Interfel, cette ouverture pourrait aussi concerner les autres familles professionnelles.
L’échalote de semis a désormais son club
Les huit plus importants producteurs d’échalotes de semis viennent de créer le club de l’échalote de semis. Il est présidé par Jean-Marc Tromp, producteur d’oignon, d’échalote et d’échalion à Nargis (Loiret) et son siège administratif est basé à Beaufort-en-Vallée (Maine-et-Loire). « Cette association, explique Yannick Chevray, responsable administratif de Bejo France, par ailleurs secrétaire de l’association, a pour but de communiquer sur la production française d’échalote de semis et de montrer que ce produit correspond à un véritable besoin. Pour mieux l’identifier, une marque est en cours de création. » L’échalote de semis représente 5 % des surfaces totales d’échalotes produites en France. Jusqu’à présent, l’exportation était son principal débouché. « Pour la clientèle étrangère, assure Yannick Chevray, l’échalote de semis française est un gage de qualité. » Il semblerait que cette année, les clients français s’intéressent davantage au produit. « Malgré des conditions climatiques 2012 propices aux maladies, note Jean-Marc Tromp, l’échalote de semis s’est avérée plus saine que l’échalote de tradition. »
Le Foll bloqué en gare d’Angers
Stéphane Le Foll est le premier ministre de l’Agriculture à inaugurer le Sival d’Angers en vingt-huit ans. Sa venue, mardi 15 janvier, était donc particulièrement appréciée par tous. Il devait toutefois partir un peu plus tôt que prévu, pour être à l’Assemblée nationale à 15 heures, en raison d’une séance de questions au gouvernement en grande partie consacrée à l’intervention française au Mali. La présence de tous les ministres était en effet requise. Mais en arrivant en gare d’Angers, Stéphane Le Foll a été bloqué une quinzaine de minutes par 80 à 100 manifestants de la FDSEA. Il paraît que le ministre a moyennement apprécié. Et que le préfet et ses services, qui n’avaient pas vu venir le coup, en ont pris pour leur grade.
Stéphane Le Foll interpellé sur les Plans de campagne
En visitant le Sival, le ministre a été interpellé sur le dossier des Plans de campagne. En présence de Xavier Beulin, président de la FNSEA qui suit le dossier de très près, Christophe Thibault, président de Fleuron d’Anjou, a indiqué au ministre que si « des choses ont été faites, cela reste insuffisant ». « Des sommes importantes restent à payer », a-t-il déclaré, notamment pour une quinzaine de grosses OP. Si pour ces organisations de producteurs, qui « sont en péril », on ne trouve pas de solutions « le problème pourrait se répercuter sur des milliers de producteurs ». « Il faut résoudre le problème en faisant en sorte que cela se passe bien », a répondu le ministre.