D’une semaine à l’autre
A la une : FranceAgriMer, Bruno Le Maire et les contrats, Paolo de Castro…
Le conseil d’administration de FranceAgriMer a refusé de voter le budget 2011. Et Paolo de Castro s’inquiète de l’absence de perspectives budgétaires pour la Pac 2013.
Pas de vote sur le budget de FranceAgriMer
Le 16 novembre, les membres du conseil d’administration de FranceAgriMer ont refusé de voter le budget 2011 de l’établissement public. Sur le papier, ce budget s’élève à 141 M€ contre 139 pour 2010. Mais pour les représentants professionnels, cette enveloppe ne permettrait pas de faire face aux nouvelles missions, tels l’observatoire de la formation des prix et des marges, la gestion de crise… Par ailleurs, 25 M€ vont être prélevés pour satisfaire le financement de mesures à destination de la filière élevage. Cela se ferait donc au détriment des filières végétales, notamment le vin et les f&l. En effet, ce prélèvement se ferait sur les fonds de promotion. Or les f&l sont les premiers utilisateurs de ces fonds puisque l’aide européenne est conditionnée à l’existence d’un cofinancement national et professionnel. Dans un premier temps, le conseil d’administration avait décidé de voter contre le budget. Ses membres ont accepté de simplement refuser de voter contre la promesse d’un rendez-vous avec Bruno Le Maire. Le conseil d’administration réexaminera le budget le 17 décembre.
Le Maire et les contrats
Bruno Le Maire a pris la parole le 18 novembre devant le conseil d’administration de la FNSEA. Selon nos confrères d’Agra Presse, il aurait déclaré à cette occasion que « la contractualisation n’est pas une fin en soi. Ce n’est pas cela qui va garantir un revenu à l’agriculteur. » Pour Jean-Paul Douillard, vice-président de Légumes de France, qui a assisté à cette intervention, Bruno Le Maire aurait affirmé qu’il « n’y aurait pas de retard dans l’application des contrats ».
Pac : les inquiétudes de Paolo de Castro
Président de la Commission agricole du parlement européen, Paolo de Castro était l’invité du congrès de Coop de France. Il s’est donc exprimé 48h avant la publication du document Ciolos sur la Pac après 2013. « Il faut être conscient que c’est la première réforme de la Pac que nous faisons à l’aveuglette, sans garanties financières », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le thème de la réciprocité dans les échanges agricoles : « Il faut mettre les agriculteurs européens dans les mêmes conditions de production que leurs concurrents. Les produits entrant en Europe doivent respecter les mêmes règles auxquelles sont soumis les agriculteurs européens. »