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D'une semaine à l'autre
A la Une : du bio, une nouvelle segmentation tomate et un redressement judiciaire

Entendu au Congrès de la FNPFruits

Bio/conventionnel, destin partagé : « Soyons pragmatiques. L'avenir du bio se fera avec le conventionnel, je préfère dire le traditionnel, et inversement. J'ai l'espoir d'une réunion des deux un jour », a précisé Luc Barbier lors de son allocution finale. Côté aval, c'est déjà en marche avec l'adhésion du Synadis Bio à l'UNFD (cf. fld hebdo du 20 janvier).

CTIFL : l'avenir des stations cet automne : Luc Barbier a confirmé à la tribune du Congrès que le projet stratégique du CTIFL sera prêt pour cet été. L'avenir des stations régionales sera abordé dès l'automne et « sans attendre les Pouvoirs publics ».

Les racines du mal : pour le président de la FNPFruits, la mauvaise image de l'arboriculture prend ses racines dans le Grenelle de l'Environnement en 2008. Le débat aurait été monopolisé par « des “enverdisseurs” ne représentant qu'eux-mêmes et en mal de subventions ».

Arboriculteurs “dépollueurs” : le calcul est simple : un hectare de verger séquestre 11 t de CO2 par an dans les sols. Soit bien plus que le programme “4 pour 1 000” promu par la rue de Varenne avec pour objectif d'améliorer les stocks de matière organique des sols de 4 pour 1 000 par an.

Consommation de f&l bio : précisions

Certains termes de notre article sur l'évolution de la consommation de f & l bio paru la semaine dernière (cf. fld hebdo du 27 janvier, p. 3), pouvaient prêter à confusion. Comme nous le précise Interfel, il n'y a pas eu de “coup de frein” à la consommation des f&l bio en 2014, c'est seulement la taille de la clientèle qui a rétréci. Il y a eu moins de clients, mais ils ont été plus fidèles et ont acheté plus souvent des f&l bio. Le marché est d'ailleurs en progression en volume et en valeur. Par ailleurs, la banane ne correspond pas à la moitié des achats de f&l bio comme écrit par erreur, mais à la moitié des fruits bio et à un quart des f&l bio.

Nouvelle segmentation pour la tomate

Cela faisait deux-trois ans que toute la filière tomate (l'AOPn, l'Union des semenciers…) et la DGCCRF travaillaient ensemble à clarifier la segmentation. Cette volonté commune était partie d'“attaques” d'associations de consommateurs qui se plaignaient de l'utilisation trop fréquente et jugée trompeuse” du terme “Cœur de bœuf”. On parlera désormais d'Aumonière ou de Cœur quand la tomate est en forme de cœur (cf. fld hebdo du 20 janvier). “Cœur de bœuf” ne sera employé que lorsqu'il s'agit de la véritable variété d'origine italienne. La DGCCRF a en effet validé le référentiel proposé par l'AOPn qui permet de classer les différentes variétés de tomates en treize segments : (Grappes, Rondes, Cerises rondes, Cerises allongées, Cocktails grappes, Allongées, Aumônières, Cœurs, Charnues, Côtelées, Cornues, Latines et Zébrées). Désormais, à côté de la mention obligatoire de la “nature du produit” (qui ne change pas), pourra être mentionné le segment. « La mention du segment est facultative, mais nous allons inciter toute la filière à l'utiliser », précise Lauriane Le Leslé, déléguée nationale de l'AOPn. Afin de bien informer le consommateur, l'AOPn Tomates et Concombres de France travaille actuellement sur des kits de communication sur le lieu de vente. Ils préconiseront aussi une segmentation en fonction des usages.

Combiwest en redressement judiciaire

L'opérateur de transport combiné Combiwest s'est placé le 26 janvier sous la protection du tribunal de commerce de Brest et s'est déclaré en situation de redressement judiciaire. Les raisons invoquées sont « les entraves permanentes que subit la société depuis son lancement en 2011 ». Combiwest dit faire pleinement confiance à la justice, « pour éclaircir et mettre au grand jour le contexte délictueux ». En 2015, il a transporté l'équivalent de 30 000  caisses de camions sur les rails.

Rédaction Réussir

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