A Berlin, en avion, en bateau, en train ou en camion!
Fruit Logistica 2016 mettra l'accent sur le transport des fruits et légumes et la numérisation du commerce : deux thèmes pas si éloignés l'un de l'autre.
Du 3 au 5 février, le monde des fruits et légumes va se diriger d'un même pas vers le parc des expositions de Berlin pour le traditionnel rendez-vous de la filière, Fruit Logistica. Peut-être, en prenant leur avion ou leur train vers la capitale allemande, les visiteurs penseront combien la fonction transport peut peser sur leurs activités au quotidien. Vu la complexité et la longueur de plus en plus grandes des chaînes d'approvisionnement passant par plusieurs continents, la logistique peut être décisive pour le succès de la vente des produits frais, que ce soit par voie maritime ou aérienne, par la route ou, dans certains cas, sur les rails. Selon l'USDA, le transport des denrées périssables a progressé de 3,7 % entre 2005 et 2014 et devrait augmenter de 7,4 % dans les prochaines années. De plus selon la Rabobank, ce sont les produits surgelés (surtout vers la zone Asie Pacifique) qui devraient le plus progresser. Les fruits et légumes frais seront peut-être moins concernés. Mais c'est ce thème qui sera largement débattu pendant le Salon avec la tenue de Logistics Hub, un cycle de conférences qui aura à cœur de mettre en exergue la nécessité de bien connaître l'ensemble des paramètres financiers et les coûts liés à cette activité.
Vu la complexité et la longueur de plus en plus grandes de la supply chain, la logistique est décisive pour le succès de la vente des produits frais, que ce soit par voie maritime ou aérienne, par la route ou, dans certains cas, sur les rails.
Cet accent mis sur le transport se raccroche parfaitement avec l'autre thème choisi par Fruit Logistica en 2016 : la numérisation du commerce. Celle-ci a le vent en poupe. En Allemagne par exemple, elle a connu en 2015 une progression de 45 %, même si elle demeure à un niveau peu élevé globalement. La numérisation du commerce offre des possibilités – même pour les f&l où le commerce “en dur” demeure la norme –, mais amène aussi des difficultés. Sa logistique complexe exige des solutions pour les emballages, une coopération très étroite entre les fournisseurs, pour assurer une livraison rapide à un consommateur particulièrement pressé et ce d'autant plus que l'absence de planification des e-achats de ce dernier n'aide pas à organiser la fonction transport.