Bilan de campagne
2012, mauvais temps pour le melon
Les producteurs de melons ont connu trois crises conjoncturelles successives. L’origine Sud-Est est mieux valorisée que celles du Sud-Ouest et du Centre-Ouest.
C’est une piètre saison qu’auront connue les producteurs de melons en 2012. C’est le bilan qui a été présenté à l’occasion de la rencontre technico-économique qui s’est tenue le 20 novembre dernier au CEHM de Marsillargues. Un marché atone en début de campagne en raison de conditions climatiques défavorables, un cumul de production marqué d’abord par les gros, puis les petits calibres ont conduit au déclenchement de trois crises conjoncturelles successives (semaines 24/25, 29/32 et 32/34). « Il apparaît dans les chiffres, constate Bernard Miozzo de l’Association interprofessionnelle melon, que les crises conjoncturelles interviennent lorsque les taux de marge brute sont les plus élevés, avec en parallèle de gros volumes et des prix à la production très bas. » Les écarts de prix entre 2012 et 2011 ont été calculés. Ils ont été de - 0,18 €/kg pour le Sud-Est, de - 0,12 € pour le Centre-Ouest et de - 0,17 € pour le Sud-Ouest pour le calibre 950/1 150 g. « Nonobstant, ajoute Bernard Miozzo, le Sud-Est s’en est tiré royalement pour les calibres 550/650 et 950/1 150 g et surtout en début de saison. On a pu vérifier une fois encore que les prix maximums du Sud-Ouest et Centre-Ouest correspondent aux prix minimums du Sud-Est. » Les taux de marge brute de la distribution ont également été calculés. Ils ont été de 73,23 % en 2012 contre 59,36 % en 2011. Ils ont atteint 113,74 % lors de la seconde crise conjoncturelle et 106,14 % lors de la troisième.