1ère récolte du Zespri Gold “français”
Pour la première année, les consommateurs vont déguster des kiwis Zespri Gold, à chair jaune et sucrée, en provenance des vergers de l’Adour. Sikig a marqué l’événement et fêté cette première récolte.
Depuis 2003, près de 10 % des 400 ha du verger de l’entreprise landaise Sikig ont été consacrés à la plantation de Zespri Gold par une trentaine de jeunes producteurs. En première année, ces arbres donneront 30 t. Les volumes passeront à 200 t l’an prochain et à 600 dans deux récoltes.
Il s’agit, explique Sikig, d’une solution de diversification pour pérenniser les exploitations. L’entreprise encourage le mouvement par un programme d’aide pour favoriser les plantations. Mais plus encore, elle compte sur l’impact du paiement de cette récolte aux producteurs, qui devrait être déterminant, à l’image de ce qui s’est passé en Nouvelle-Zélande : “Cette année, le revenu producteur à l’hectare de Zespri Gold devrait être de l’ordre de 70 % supérieur à celui des kiwis verts”, souligne-t-on chez Sikig (12 000 E/ha pour le vert contre 22 000 pour le fruit à chair jaune).
Un fruit fragile
La marque Zespri Gold est détenue par les Néo-Zélandais qui assurent à Sikig l’assistance du réseau Zespri dans toutes les étapes de la production de ce fruit, plus fragile, qui demande des précautions particulières, de la conduite au conditionnement. Des spécialistes néo-zélandais mais aussi européens assistent Sikig, lors de la récolte, pour l’emballage avant que Zespri Gold ne se charge de la commercialisation. “Par rapport au risque qu’ont pris les producteurs, ce service clés en main est très important”, souligne Pascale Bégoulle, responsable marketing chez Sikig.
Reste à savoir l’accueil que les consommateurs français vont réserver au nouveau fruit. Ils semblent plus frileux que le reste de l’Europe (Espagne, Belgique, Allemagne en particulier) et que le Japon où l’on vendrait plus de kiwi jaune sucré (qui correspond au goût des consommateurs asiatiques) que de vert. Question de goût !