Maine-et-Loire
100 000 pommes distribuées dans les collèges
Lors de son assemblée générale, le syndicat départemental des fruits et légumes du Maine-et-Loire et son président Bruno Dupont annonçait une conjoncture améliorée en 2006 et une bonne saison 2007.
« Les consommateurs continuent de manger des pommes au détriment des fruits à noyaux,expliquait Bruno Dupont lors de l’assemblée générale des producteurs de fruits du Maine-et-Loire le 6 juillet dernier. Il va sûrement y avoir des actions prochainement pour demander le coefficient multiplicateur. » (lire page 2). Mais les producteurs ne s’illusionnent guère : « Rares sont les années où le prix de vente dépasse le prix de revient. » Les conséquences sont là : 4 500 ha de vergers dans le département, contre 6 000 ha il y a vingt ans, 200 arboriculteurs, soit deux fois moins en deux décennies et une baisse de 20 % du nombre d’emplois saisonniers entre 2002 et 2006. Cette diminution d’effectifs a des conséquences sur les opérations mobilité organisées avec les missions locales pour recruter des cueilleurs. Seule la mission angevine sera renouvelée en 2007, celles de Segré, du Saumurois et du Choletais étant supprimées. Entre 2005 et 2006, les mesures de cessation d’activité ont touché 377 ha de vergers, dont 303 de pommiers pour un montant proche de 1,5 million d’euros. Les prêts bonifiés ainsi que les Fac (fonds d’allégements des charges) ont concerné respectivement 75 et 37 dossiers pour près de 2,9 millions d’euros. Des mesures d’aide directe à la trésorerie ont été accordées ainsi qu’un plan d’étalement des cotisations MSA sur 12 trimestres pour un montant de près de 675 000 euros.
Pommes au collège, un succès
Bilan plus réjouissant, les opérations “Pommes au bureau” et “Pommes au collège” ont remporté un certain succès. Des pommes ont été mises à disposition dans trois centres administratifs d’Angers. Plus de 100 000 pommes ont été distribuées dans 79 collèges du département grâce au partenariat du Conseil Général, du CEAFL du Val-de-Loire et Jardin de Cocagne. Pour 2008, le syndicat devrait poursuivre l’opération avec le Conseil Général. Et d’autres partenariats devraient se développer avec cette instance publique, notamment pour l’accueil du public sur l’exploitation et le développement de la vente directe, la mise en avant du métier d’arboriculteur, le financement de certains équipements pour permettre aux producteurs de satisfaire les normes environnementales et sensibiliser la filière arboricole aux économies d’énergie.