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Eradication de la Peste des petits ruminants : vers des tests plus fiables pour la faune sauvage

Le Cirad développe de nouveaux tests pour détecter la présence du virus de la peste des petits ruminants.

Vaccination des chèvres au Kenya
L’éradication de la peste des petits ruminants demande une coordination vétérinaire et scientifique mondiale.
© FAO/Luis Tato

La peste des petits ruminants (PPR) fait l’objet d’un plan international d’éradication avec un objectif à 2030. « En Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, c’est la pathologie la plus grave et répandue dans les élevages de chèvres et de moutons », explique Arnaud Bataille, virologue au Cirad et expert de la PPR. La mortalité est de 30 à 70 %, et peut grimper jusqu’à 90 %.

Cette maladie virale affecte les ongulés sauvages et domestiques. Mais les tests diagnostiques de type Elisa, mis au point pour les animaux domestiques, produisent de nombreux faux positifs et faux négatifs chez la faune sauvage. Or, pour mener à bien l’éradication, il est crucial de surveiller les populations sauvages. Le Cirad développe donc de nouveau tests qui se base sur la détection des anticorps et des virus dans la salive, la matière fécale ou dans l’eau. 

Lire aussi : Vaccination massive contre la peste des petits ruminants

L’efficacité de l’éradication repose aussi sur la surveillance par les populations locales. Au Nigeria par exemple, les vétérinaires et les éleveurs sont formés à reconnaitre les symptômes de la PPR et à vacciner les petits ruminants. Le vaccin étant sensible à la chaleur, la logistique a également été améliorée par la mise en place de panneaux solaires pour alimenter les zones de stockage réfrigérées.

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