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Engraisseur de canards : un métier aux nombreux atouts

Pour assurer le renouvellement de ses producteurs, Bellavol recherche une quinzaine d’engraisseurs de canard. Un métier peu connu, mais aux multiples atouts.

Bellavol a organisé une porte-ouverte destinée aux éleveurs et futurs éleveurs de canards maigres et gras. Un axe était la mise en avant du métier d’engraisseur. « Bellavol a désormais retrouvé son volume de canards gras d’avant la crise Influenza aviaire, se réjouit Magali Bouancheau, responsable filière gras à Bellavol. Nous avons 38 000 places d’engraissement pour 800 000 canards engraissés, principalement en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Morbihan et Vendée. Toutefois 15 à 20 % des engraisseurs partiront en retraite d’ici deux à trois ans. De plus, pour répondre à la demande de nos clients abatteurs, Procanar, à Lauzach, dans le Morbihan, et aujourd’hui Euralis, aux Herbiers, en Vendée, notre objectif est d’atteindre 1 million de canards engraissés par an d’ici cinq ans. » Le groupement recherche donc 10 à 15 nouveaux engraisseurs pouvant reprendre des salles d’engraissement de 1200 places correspondant à 1 UTH.

Un métier souple et rémunérateur

Un atout du métier est le temps et l’organisation du travail. « L’engraissement nécessite 3 heures matin et soir, avec 12 heures de digestion entre deux gavages, sur neuf à dix jours, avec en moyenne 22 lots par an, soit 220 jours de travail, explique Magali Bouancheau. Cela laisse du temps libre et des week-ends. » Fabrice Biret, engraisseur depuis trente ans, apprécie ainsi de pouvoir se consacrer à sa passion de pompier volontaire. « Il faut être rigoureux sur les 12 heures de digestion, souligne-t-il. Mais il y a de grandes plages de temps libre en journée, avec de la souplesse dans les horaires. On peut avoir un autre travail, des loisirs… » « Un intérêt du métier est de pouvoir choisir ses horaires et concilier vie professionnelle et vie privée, confirme Louise Brenelière, installée en 2003. Pour ma part, je commence tôt, car j’ai une autre activité. Mais cela me laisse du temps pour ce travail, l’entretien du bâtiment, la maison… » L’engraissement est aussi un métier technique. « Ce n’est pas monotone, assure Fabrice. Il faut observer l’animal, s’adapter au lot, à la météo… » La réussite du lot se faisant sur dix jours, le stress n’est toutefois pas absent. « Mais c’est du bon stress, car on cherche à être performant techniquement et économiquement, estime Fabrice. De plus, le matériel a évolué et avec les alarmes, on peut s’éloigner de l’exploitation et être moins stressé. » Le travail étant répétitif, des douleurs peuvent aussi apparaître. Les essais d’exosquelette ont montré des possibilités pour le lavage des bâtiments, mais pas pour le gavage en lui-même. Mais des améliorations sont apportées sur les gaveuses. Enfin, le rapport rémunération/investissement est intéressant. « L’engraissement permet d’être son propre patron, d’avoir un revenu correct et de travailler en agriculture sans trop d’engagement bancaire », apprécie Louise.

Un accompagnement financier et technique

Le modèle proposé par Bellavol est la reprise de bâtiments existants, avec un peu de rénovation. « La reprise est plus intéressante que la construction, car on ne connaît pas les futures règles du bien-être animal en canard gras, souligne Magali Bouancheau. Pour 200 000 euros, on peut avoir une salle rénovée de 1200 places. » Bellavol accompagne financièrement l’investissement (bâtiment, ICPE) pour la reprise, la rénovation et la création, avec un contrat sur dix ans. Le groupement assure aussi un accompagnement administratif, technique et auprès des banques. Et il propose des stages découverte d’une journée, Vis Ma Vie. « Si le candidat est intéressé, un responsable prend alors le dossier en charge et le suit », précise Magali Bouancheau.

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