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Parasitisme
Plantes à tanins, les strongles n'en ont cure

Les plantes à tanins n’ont pas d’effets sur les niveaux d’infestations des ovins en parasites gastro-intestinaux. Nous l’avons cru pendant longtemps, mais décidément, c’est non ! Les résultats de l’étude FASTOChe, coordonnée par l’Institut de l’élevage et menée en parallèle sur plusieurs fermes expérimentales et élevages sont sans appel.
Néanmoins, chicorée, sainfoin et plantain, les trois plantes étudiées car riches en tanins, ne manquent pas d’intérêts zootechniques et agronomiques : croissance des agneaux et agnelles, diversifi cation de prairie, résistance au stress hydrique, etc.

Au sommaire de ce dossier

Le Casdar FASTOChe avait pour objectif de démontrer d'éventuels impacts de la consommation de plantes à tanins sur le parasitisme interne des brebis.
Les strongles digestifs résistent aux tanins
Chicorée, plantain et sainfoin sont des plantes qui ont des atouts indéniables mais elles n’ont pas d’effet antiparasitaire sur les strongles diges
Le sainfoin est appétant et n'est pas météorisant.
Le sainfoin, la chicorée et le plantain sur le banc d’essai
Ces trois plantes, sainfoin, chicorée et plantain, sont connues pour être riches en tanins.
Les mesures des œufs de strongles dans les crottes et les tubes digestifs ne montrent pas de diminution importante avec le pâturage de la chicorée, du plantain et du sainfoin.
Les plantes dites « à tanins » ne remplacent pas un traitement chimique pour contrer les parasites internes des ovins
Les résultats des essais sont unanimes : la chicorée, le plantain et le sainfoin assurent de bonnes performances mais ne constituent pas un mo
Même si ses vertus thérapeutiques n’ont pas été démontrées, le sainfoin conserve son intérêt pour les périodes de sécheresse.
Pas d’effet du sainfoin pâturé en cure chez les brebis laitières
Dans cet essai, conduit sur deux années consécutives, les propriétés anthelminthiques du sainfoin pâturé n’ont pas été mises en évidence mais les p
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