Aller au contenu principal

DNC : les indemnisations pour perte d'exploitation arrivent sur les élevages des Savoie

Les avances pour les indemnités liées au repeuplement commencent à arriver dans les élevages des Savoie touchés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Une aide qui s'ajoute à l'avance forfaitaire pour les animaux ayant subi un abattage administratif, versée rapidement après l'abattage. 

argent
© J. C. Gutner

En ce 6 novembre, « les premiers paiements pour aider au repeuplement doivent être en train d'arriver sur les fermes », indique Cédric Laboret, président de la chambre d'agriculture Savoie Mont blanc, au sujet des indemnités dédiées aux éleveurs touchés par les abattages administratifs dans le cadre de la lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). 

Lire aussi En Haute-Savoie : « Je peux réutiliser la stabulation, la traite c’est le paradis et les nouvelles vaches commencent à arriver »

Il s'agit des premiers dossiers instruits et validés par la Draf et le référent national de la DGAL. Ils comportent un volet sur la valeur marchande objective, qui permet de compléter le montant forfaitaire qui a été versé rapidement après les abattages administratifs (2100 euros par femelle de plus de deux ans et 1125 euros pour les femelles entre un et vingt-quatre mois). Pour évaluer cette valeur marchande objective le jour de l'abattage, « les instructions techniques, comme la DGAL/SDPRS/2025-469, précisent les barèmes et les critères à prendre en compte, notamment l’âge de l’animal, son statut (en lactation, gestation), sa génétique ... », indique le ministère de l'agriculture. 
 

Tenir compte de la conjoncture 2025

Les dossiers comprennent aussi un volet sur les pertes d'exploitation. La durée sur laquelle s'applique l'indemnité va de la date de l'abattage jusqu'à trois mois après le début du repeuplement en production laitière et jusqu'à douze mois après le début du repeuplement en élevage allaitant. « Pour le montant, la chambre d'agriculture s'est mise d'accord avec le référent du ministère sur la méthode de calcul. En filière laitière, le calcul se base sur la facture de lait (dont les primes) de l’année précédente, le coût des concentrés est retiré. En filière allaitante, le calcul se base sur une estimation des sorties d’animaux sur 12 mois. Mais ce n'est pas simple car il y a du cas par cas. La chambre monte des dossiers de demande d'indemnisation pour les éleveurs, en défendant qu'il faut tenir compte de ce que chaque exploitation aurait pu produire (en lait et en viande) cette année et pour quel prix de vente », détaille Cédric Laboret.   

« Les paiements qui commencent à arriver seront complétés par des aides forfaitaires (145 €/animal), basées sur facture, pour les frais sanitaires d’introduction (analyses, vaccinations) et des frais de transport des animaux. » Une aide pour les frais de désinfection des bâtiments et équipements d’élevage a déjà pu être versée aux éleveurs qui en ont fait la demande. 

Enfin, un complément de 15% de la valeur marchande des femelles de plus de 24 mois (pour tenir compte des niveaux de réforme exceptionnels) sera versé. 
 

Les éleveurs de génisses en pension ne sont pas indemnisés

« Il y a un trou dans la raquette que nous avons remonté au ministère de l'agriculture. Les éleveurs de génisses en pension pour le compte d'éleveurs producteurs de lait ne touchent aucune indemnisation. Pourtant, ils subissent une perte sèche. Seuls les propriétaires des génisses touchent les aides  », expose Cédric Laboret. 

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveur laitier et conseiller devant le robot de traite</em>
« Je suis passé de 1,9 à 2,5 traites par vache et par jour avec mon robot de traite », dans les Vosges
Chez Stéphane Simonin, dans les Vosges, la traite robotisée a connu un démarrage chaotique en 2023. Il s'est fait accompagner…
« Engraisser nos vaches de réforme devrait générer 4 500 € de produit supplémentaire par an »

Avec l’embellie du prix de la viande, il est plus intéressant de finir les vaches aujourd’hui qu’hier. Certains éleveurs…

<em class="placeholder">« De 2023 à 2025, la notation des vaches a montré 20% d’amélioration en termes de boiteries, ce qui, à l’échelle du troupeau, représente 6 200 € d’économie ...</em>
« Nous avons réduit de 20 % le nombre de boiteries sur notre élevage robotisé », dans les Côtes-d’Armor

Le Gaec Ville Normand dans les Côtes-d’Armor a réalisé un audit boiteries pour identifier les facteurs de risque et des…

<em class="placeholder">Argent de la zone Euro. Pièces et billets de 10 20 et 50 euros. Monnaie d&#039;échange dans l&#039;Union européenne. Paiement en euros. Europe monnétaire.</em>
Le prix du lait monte encore en France en août alors qu’il baisse dans le nord de l’Europe

Dans l’Union européenne, les prix du lait d’août et septembre montraient les premiers signes de baisse en lien avec la…

tank à lait en élevage
Lait : l’obligation de l’apport total aux OP est-elle un frein ou un atout pour les producteurs ?

Les producteurs de lait adhérents d’une organisation de producteurs (OP) doivent lui apporter tout leur volume de lait. Cette…

<em class="placeholder">Romain Humblot avec vaches montbéliardes</em>
« J’élève moins de génisses et j’allonge les lactations », dans les Vosges

Au Gaec de la Perrière, dans les Vosges, Romain Humblot a défini une nouvelle stratégie de reproduction : moins de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière