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"De la paille au menu faute de mieux"

La paille est réservée aux animaux à plus faibles besoins. © Ciirpo
La paille est réservée aux animaux à plus faibles besoins.
© Ciirpo

« Des rations en concentré majorées »

Si les stocks en fourrages conservés (foins, enrubannages, ensilages) ne sont pas suffisants, la paille peut se substituer à la ration de base en partie ou totalement. En termes de priorité, elle peut constituer le seul fourrage de la ration des agneaux sevrés sans augmenter les quantités de concentré consommées. Viennent ensuite les brebis à l’entretien (brebis gestantes entre un et quatre mois) et les agnelles de renouvellement. Pour la première catégorie, un apport de céréales de 300 à 500 g reste nécessaire pour des animaux en bon état corporel. Pour les agnelles entre trois mois d’âge et la mise en lutte, 800 g d’un aliment équilibré en énergie et en azote (du type de celui des agneaux sevrés) reste nécessaire. Les conditions de récolte de la paille sont plutôt correctes cette année mais il reste judicieux de vérifier les niveaux d’ingestion de lots qui n’ont pas l’habitude de ce fourrage : environ 1 kg par jour pour des brebis.

Une ration panachée en fin de gestation et lactation

Afin d’économiser du concentré, il est plus judicieux de réserver les foins et enrubannages aux brebis à plus forts besoins. Au cours du dernier mois de gestation, les femelles cumulent une capacité d’ingestion limitée et de forts besoins alimentaires. Il est donc conseillé de leur réserver les foins de qualité moyenne, complétés par 500 à 900 g de concentré selon le niveau de prolificité des brebis. Au cours de la lactation, les brebis ingèrent de grandes quantités de fourrage (de 1,5 à 3 kg de matière sèche). Les fourrages de meilleures qualités sont alors distribués car ils permettent de réelles économies de concentré. Si les stocks sont insuffisants, une ration mixte composée de paille et de foin reste possible en augmentant les quantités de concentré.

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