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Dans l’Aisne, les éleveurs ont aussi leurs Ovinpiades

Cinq élèves du lycée agricole de Vervins ont organisé les Ovinpiades des Maîtres bergers en février. Un moment convivial et technique qui a permis les échanges entre apprenants et éleveurs installés.

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Marion Morel, Antonin Bourgis, Léo Péry, Alban Lambert et Jules Fosseprez sont les cinq organisateurs des premières Ovinpiades des Maîtres bergers, qui se sont tenues à Fontaine-lès-Vervins, dans l'Aisne.
© B. Morel

Dans le cadre de leur PIC (projet d’initiative et de communication) durant le BTS Productions animales, Marion Morel, Antonin Bourgis, Léo Péry, Alban Lambert et Jules Fosseprez ont organisé un concours sur le format des Ovinpiades. Sauf qu’ici, les candidats ne sont plus scolarisés depuis belle lurette.

« L’événement s’adressait aux éleveurs déjà installés qui auraient aimé participer aux Ovinpiades », explique Léo Péry, lui-même fils d’éleveur ovin. Le lycée agricole de Thiérache, à Fontaine-lès-Vervins dans l’Aisne, a accueilli les candidats le jeudi 6 février. « Il y avait vingt et un participants qui sont venus des Hauts-de-France, d’Île-de-France, de Normandie, mais également de Belgique », reprend le jeune homme.

Un lecteur de boucles pour le vainqueur

Le concours se composait de cinq épreuves, sur le même format que les Ovinpiades des Jeunes bergers, avec une petite modulation pour l’épreuve de tri qui demandait une double vérification du numéro de l’animal et de sa note d’état corporel. Le premier prix, un lecteur de boucles, a été décerné à Vincent Simon, un éleveur belge.

« Nous avons constaté que les éleveurs étaient très bien entraînés sur la pratique, tandis que les jeunes des Ovinpiades nationales maîtrisent plus la partie théorique », sourient les organisateurs, qui, pour certains, participaient aux 20es Ovinpiades des Jeunes bergers.

Les cinq étudiants ont apprécié l’exercice, très formateur selon eux pour l’organisation d’un événement, la recherche de sponsors (ils en ont trouvé 17), la communication, notamment avec la création et l’animation d’une page Facebook. « Tout cela nous a permis de créer un réseau de professionnels qui nous servira sans aucun doute pour le futur », concluent les organisateurs, qui se projettent techniciens ou éleveurs dans les années à venir.

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