Aller au contenu principal

« Une table élévatrice pour soulager le dos »

Gaec de Marieu (550 chèvres) à Causse-et-Diège (Aveyron)

"Chaque année, pour élever nos 200 chevrettes, nous consommons 5 tonnes de poudre de lait en sac de 25 kilos. Pour éviter d’avoir à porter ces sacs, le Gaec a investi dans une table élévatrice. Pour verser la poudre dans la louve, il suffit d’amener la table à roulette à côté de la palette, de se mettre à hauteur, de faire glisser un sac sur la table, de conduire la table à proximité de la louve puis de relever la table grâce à une pompe hydraulique. Après avoir ouvert le sac, on bascule la poudre directement dans la trémie de la louve.

Comme avec mes deux frères-associés nous avons des problèmes de santé, nous avons dû nous équiper pour nous faciliter le travail. Nous avons par exemple placé des crochets sur les tracteurs pour atteler et dételer facilement. Nous avons aussi une remorque distributrice de foin qui nous évite d’avoir à utiliser la fourche.

À l’allaitement et à l’atelier

La table élévatrice hydraulique coûte environ 800 euros mais elle a été financée par l’Agefiph dans le cadre d’un aménagement de poste. La table peut soulever jusqu’à 750 kilos et nous sert pendant un mois et demi en septembre-octobre au moment de l’allaitement des chevrettes. Sinon, elle est souvent dans l’atelier et nous aide à porter des charges quand on bricole. C’est très pratique mais il faut que le sol soit plat car il n’y a que de petites roulettes.

Je pense que ce matériel peut être utile à tous. Quand on a 25 ans, on a l’impression qu’on peut porter la terre entière mais, bien souvent, le corps et le dos se rappellent à nous en vieillissant… Même s’ils sont pleinement valides, nos deux salariés utilisent régulièrement la table. Ça prend un peu plus de temps que de porter directement les sacs mais ça réduit la pénibilité et ça évite d’abîmer la louve avec d’éventuels chocs."

« Une solution ergonomique pour manipuler les charges lourdes »

Les plus lus

<em class="placeholder">Brebis au pâturage</em>
Dans les yeux d’Amélie : « J’ai sous-estimé le prévisionnel dans mon projet d’installation comme éleveuse de chèvres »
Avant de s’installer, la réalisation du prévisionnel économique doit permettre de démontrer la viabilité du projet et constitue…
Chèvre alpine sur la route du pâturage
Patuchev montre que les élevages caprins peuvent faire du revenu avec de l’herbe
Lancé en 2013, l’expérimentation Patuchev a permis d’explorer la faisabilité de systèmes caprins agroécologiques à la fois…
<em class="placeholder">Le hangar et tout son contenu ont pris feu.</em>
« Mon hangar à fourrage est parti en flamme »
En septembre 2024, un incendie a ravagé le bâtiment de stockage de Jean Barou, éleveur de chèvres et viticulteur en Dordogne…
<em class="placeholder">Cyrille Vignais, éleveur de chèvres, au Salon de l&#039;agriculture 2025</em>
« J’ai tenu 30 ans. Aujourd’hui, j’arrête » : Cyrille, éleveur caprin, quitte le monde agricole
Installé depuis 1995, Cyrille Vignais, éleveur dans le Maine-et-Loire, tourne une page. Après trois décennies de travail agricole…
<em class="placeholder">Jeune éleveuse dans la laiterie</em>
Idée reçue n° 3 : Il faut être enfant d’agriculteurs pour s’installer éleveur de chèvres
Une étude sociologique de l’ESA d’Angers a mis en lumière cinq profils types de nouveaux installés, au-delà des distinctions…
<em class="placeholder">Distribution du foin à la chèvrerie</em>
Idée reçue n° 2 : Quand on s’engage éleveur, c’est pour la vie
Le rapport au métier d’agriculteur a profondément changé au cours des dernières décennies. Être agriculteur reste un choix de vie…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre