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Un bâtiment chevrettes bien adapté et bien ventilé

Yannick et Olivier Basty ont mis en place un bâtiment pour les chevrettes et chevreaux avec ventilation dynamique et séparation des phases lactées et post-sevrage.

Dans la nurserie, les extracteurs évacuent plus facilement l’air lourd et humide lié à la phase lactée.
Dans la nurserie, les extracteurs évacuent plus facilement l’air lourd et humide lié à la phase lactée.
© V. Bargain

"Jusqu’en 2013, nos chevrettes étaient élevées dans un ancien bâtiment en tôle, non isolé et peu pratique, expliquent Yannick et Olivier Basty qui élèvent 600 chèvres et 20 vaches allaitantes sur 111 hectares à Azay-sur-Thouet dans les Deux-Sèvres. Comme nous avons développé le troupeau et investi dans la génétique pour améliorer les performances des chèvres et vendre des reproducteurs, un nouveau bâtiment était devenu indispensable. »

Le bâtiment, de 56 mètres de long sur 12 mètres de large, a été bâti à partir de la charpente d’un ancien poulailler. L’ensemble de la toiture est isolé grâce à des plaques de mousse polyuréthane de 40 mm d’épaisseur et les côtés sont recouverts d’un bardage bois.

Le bâtiment est séparé en deux parties indépendantes, une pour la phase lactée des chevrettes jusqu’à 3 mois et l’autre pour le post-sevrage, de 3 à 12 mois. « Pour rentabiliser l’investissement, nous avons deux périodes de mise bas, expliquent les éleveurs. Or, les besoins en ventilation et température des chevrettes évoluent avec l’âge. De plus, au plan sanitaire, ce n’est pas idéal de mélanger des animaux d’âges différents. Nous avons donc souhaité avoir deux parties distinctes, une pour la nurserie et l’autre pour le postsevrage. »

 

La suite dans La chèvre n°325 de novembre-décembre 2014 p36

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