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La Bretagne a soif de lait de chèvre

Eurial et Triballat recherche du lait de chèvre en Bretagne. Une conférence faisait le point lors du dernier Space.

Mickaël Lamy, président du Conseil métier caprin d’Agrial et Gilles Sanzey, responsable métier chèvre d’Agrial, ont présenté les opportunités de développement offertes par la filière caprine et détaillé leur plan de soutien à la filière. © V. Bargain
Mickaël Lamy, président du Conseil métier caprin d’Agrial et Gilles Sanzey, responsable métier chèvre d’Agrial, ont présenté les opportunités de développement offertes par la filière caprine et détaillé leur plan de soutien à la filière.
© V. Bargain

La filière caprine était présente au Space avec les laiteries Eurial et Triballat, une conférence sur la filière et une visite d’élevage. Si l’élevage caprin en Bretagne est limité, la collecte est en croissance et la filière dynamique. Poussées par un marché porteur, les laiteries y recherchent des éleveurs. Présent dans le hall production avec un stand Soignon, Eurial, qui collecte 140 millions de litres de lait de chèvre auprès de 670 éleveurs, affichait sa volonté d’augmenter sa collecte de 25 millions de litres d’ici 2020 en recrutant 100 éleveurs, notamment en Bretagne. « Avec la fusion avec Agrial, Eurial est plus présent en Bretagne et Pays de la Loire, précise Mickaël Lamy, président du Conseil métier caprin d’Agrial. Nous collectons déjà du lait dans le Morbihan, en Mayenne, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire. Nous voulons densifier notre collecte dans cette région, notamment en Ille-et-Vilaine. » Eurial a détaillé son plan de soutien à la filière caprine créé en 2016, qui instaure une garantie de prix pour les nouveaux installés pendant cinq ans, des bonifications de prix pendant trois ans, l’aide à l’achat de chevrettes, les possibilités de financement et cautionnement, l’appui technique… « Ce plan porte déjà ses fruits, indique Mickaël Lamy. En 2017-2018, la collecte devrait augmenter de cinq millions de litres avec 20 nouveaux éleveurs ».

L'accompagnement technique peut aider les éleveurs bretons

Triballat, également présent dans le hall production, recherche aussi des éleveurs, principalement en bio. La laiterie collecte 6,5 à 7 millions de litres de lait de chèvre conventionnel auprès de 23 éleveurs d’Ille-et-Vilaine, pour la fabrication du Petit Billy, et 1,5 million de litres de lait bio auprès de six éleveurs d’Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique et Côtes-d’Armor, pour l’ultra-frais à marque Vrai. La laiterie veut notamment doubler sa collecte de lait de chèvre bio. La Bretagne compte actuellement 30 700 chèvres et 130 élevages professionnels, dont deux tiers de fromagers. Le lait n’est collecté qu’en Ille-et-Vilaine et Morbihan, 15 % des livreurs étant en bio. En 2016, la collecte a augmenté de 5 % pour atteindre 13,4 millions de litres. Les projets en transformation ou livraison y sont nombreux. Et l’encadrement y est présent, avec le contrôle de performances par Eilyps, la possibilité d’aide bâtiments par le GIE Élevage et la présence au GDS de vétérinaires spécialisés caprins, traite et transformation fromagère.

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