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Émergence d’un nouveau germe responsable d’abcès

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La maladie des abcès, due à Corynebacterium pseudotuberculosis, est présente dans la grande majorité des élevages caprins. Depuis quelques années, un germe encore plus préoccupant a fait son apparition, le microcoque de Morel de la famille des staphylocoques. Lors de son introduction dans un élevage, généralement à l’occasion d’un achat de caprins, ce germe se manifeste par des épidémies touchant tout le troupeau, puis principalement les animaux âgés de 6 à 18 mois d’âge. Ces abcès peuvent notamment gêner la croissance des chevrettes par leur nombre, et par leur taille parfois supérieure à 20 cm.

Réforme et thermisation du colostrum

La lutte repose d’abord sur le contrôle des sources de contamination, notamment par l’incision et le nettoyage des abcès matures. Les supports vecteurs correspondant à des zones de frottement (cornadis, accès à la traite…) doivent également subir un nettoyage et une désinfection, voire être aménagés s’ils peuvent créer des coupures, qui sont les portes d’entrée de la bactérie. Les infections précoces doivent être limitées en isolant les chevrettes dès la naissance dans un local propre, en désinfectant le nombril et en limitant les plaies liées au bouclage, à l’écornage, ou aux injections. La thermisation du colostrum et la réforme des chevrettes nées de mères infectées peuvent également être recommandées.

Par ailleurs, le statut immunitaire influence le développement de ces abcès. Les carences en minéraux et vitamines doivent être contrôlées et corrigées. La vaccination contre les staphylocoques mammaires (vaccin Vimco) pourrait avoir eu un effet favorable d’après certains éleveurs, mais d’autres sont beaucoup plus mitigés. L’Omacap cherche actuellement à valoriser les expériences individuelles d’éleveurs et vétérinaires de Nouvelle-Aquitaine pour objectiver cette efficacité et préconiser un protocole vaccinal adapté.

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