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Cinq équipements pour monitorer sa chèvrerie

Caméras de surveillance, capteurs, débitmètres… Les chèvreries s’équipent pour offrir les meilleures conditions de travail aux éleveurs et un milieu optimal aux caprins. Voici cinq appareils pour des bâtiments d’élevage intelligents.

Certaines caméras intelligentes sont équipées d'un dispositif de dissuasion avec des leds de couleur ou un flash lumineux.
© A. Puybasset

Caméras de surveillance

En fonction des modèles de caméra choisis, une multitude de fonctions sont possibles pour surveiller efficacement divers aspects de l’élevage : communiquer vocalement, écouter, zoomer, prendre des photos ou enregistrer l’activité des animaux. La qualité de l’image dépend de la caméra mais aussi de la luminosité, de la hauteur du bâtiment et des conditions d’ambiance. Il faut également une bonne connexion internet pour visionner à distance les vidéos sur son ordinateur ou son téléphone. Le prix des caméras varie entre 300 et 7 000 €. Les caméras allègent la surveillance en chèvrerie, particulièrement pendant les chevrotages, et réduisent, donc, la pénibilité du travail et le stress de l’éleveur.

Capteurs d’eau connectés

« Un compteur à eau mesure le volume d’eau consommé dans un bâtiment ou, de manière plus précise, au niveau des abreuvoirs », explique Germain Tesniere, ingénieur numérique à l’Institut de l’élevage. Pour qu’il soit connecté, il doit être assorti d’un émetteur d’impulsion positionné sur le compteur et relié à un enregistreur de données. Ces dernières peuvent ensuite être transmises à une passerelle et être consultées sur une plateforme web à l’aide d’un ordinateur ou un téléphone. Les débitmètres à ultrasons se fixent facilement sur la tuyauterie sans intervention sur le réseau. Ils mesurent le débit instantané en utilisant la propagation des signaux ultrasoniques dans le fluide. « Ces capteurs clipsables sont assez chers, de l’ordre de 700 euros, mais peuvent s’avérer utiles pour faire un diagnostic de son réseau d’eau, vérifier la disponibilité réelle d’eau pour abreuver les animaux ou encore détecter des fuites », nous renseigne Germain Tesniere.

Capteurs d’ambiance

Ces capteurs mesurent divers paramètres tels que la température, l’humidité, le CO2 et l’ammoniac pour évaluer les conditions d’élevage en chèvrerie et la qualité de la circulation d’air. Un système de monitoring associé peut alerter l’éleveur sur la qualité de l’ambiance et pourrait permettre une gestion automatisée des ouvertures et de la ventilation. Les projets TechCare et BatCool cherchent, entre autres, à établir des seuils de référence spécifiques aux petits ruminants en matière de stress thermique.

Compteurs électriques connectés

Ils suivent la consommation électrique des appareils, des parties du bâtiment ou du bâtiment entier. Le suivi en temps réel et à distance la consommation électrique est possible via une application mobile, facilitant ainsi la gestion énergétique de la chèvrerie.

Thermomètre à sonde

On peut mesurer la température de la litière en la piquant à environ 10 cm de profondeur. Les données recueillies permettent de suivre l’évolution de la litière et d’optimiser la quantité de paille nécessaire et la fréquence des curages. D’autres thermomètres servent à surveiller la température des ballots de foin, de paille ou du silo de grains.

Lire aussi : Les élevages caprins automatisés, robotisés et connectés

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