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Agrial mise sur le bien-être animal

Mickaël Lamy, président du métier chèvre chez Agrial. "Cette démarche n'est pas faite pour attirer de nouveaux consommateurs mais pour protéger les éleveurs et la filière." © B. Morel
Mickaël Lamy, président du métier chèvre chez Agrial. "Cette démarche n'est pas faite pour attirer de nouveaux consommateurs mais pour protéger les éleveurs et la filière."
© B. Morel

La coopérative, qui regroupe plus de 600 éleveurs et 14 500 chèvres, s’est penchée sur la question du bien-être animal. En 2015, Agrial a mis en place un groupe de travail pour faire un état des lieux de la situation dans les élevages. « La filière est dynamique, le marché est porteur mais nous nous devons d’être vigilants quant aux attentes sociétales, notamment sur la question des conditions de vie des chèvres », détaille Mickaël Lamy, président du métier chèvre chez Agrial. Les éleveurs ont donc reçu des formations afin d’être sensibiliser à cette question ou pour approfondir telle ou telle pratique. « N’oublions pas que cette notion de bien-être animal était ancrée dans l’esprit des éleveurs avant que la société ne s’en empare », rappelle Mickaël Lamy. Le groupe coopératif a engagé un partenariat avec l’association welfariste CIWF, avec laquelle il a établi un plan de progrès étalé sur les dix prochaines années et qui concerne principalement les conditions de logement. L’objectif à terme est que 50 % des adhérents de la coopérative puissent garantir un accès à l’extérieur à leurs animaux (aujourd’hui c’est le cas pour 25 à 30 % des adhérents). Dans le meilleur des cas, il s’agirait de prévoir un espace de pâturage pour les chèvres, mais si cela s’avère impossible, l’éleveur devrait au moins fournir une aire d’exercice, évaluée à une surface de 1 hectare pour 400 chèvres. Entrer dans cette démarche n’est pas une obligation pour les exploitations déjà existantes, mais cela sera fortement recommandé dans le cas d’installation. Pour l’heure, Agrial recense les pratiques de ses adhérents et compte livrer un référentiel complet au printemps de cette année, enrichi de recommandations sur les bonnes pratiques.

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